L'armée libanaise et les Forces de sécurité (FSI) ont été largement déployées à Beyrouth et dans ses environs pour faire face à l'augmentation de la criminalité et des violations de la loi, a-t-on appris dimanche auprès de plusieurs sources dans la capitale libanaise.

Selon une source d'une agence de sécurité, les forces de l'ordre ont lancé cette semaine un plan visant spécifiquement à lutter contre la criminalité et les violations de la loi, avec un accent particulier mis sur les infractions commises par les motocyclistes. Une source de la troupe a cependant informé L'Orient Today que ces déploiements sont routiniers et qu'aucune mesure extraordinaire n'a été mise en œuvre.

Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent des habitants de plusieurs quartiers de Beyrouth, y compris dans la banlieue sud, en train de brûler des pneus et de bloquer des routes pour protester contre les perturbations causées par ce qu'ils décrivent comme une augmentation inhabituelle des points de contrôle de sécurité.

Ces déploiements servent notamment à contrôler que les mesures de sécurité routière, qui sont généralement peu respectées au Liban, dont la dernière réforme de fond du code de la route remonte au début de la dernière décennie. « Nous comprenons que le Centre d'enregistrement des véhicules a été longtemps fermé, mais il n'y a pas d'excuse pour ne pas porter de casque. Les casques sont essentiels à la protection, alors que le nombre de décès liés aux motocyclettes est en forte hausse », a déclaré la source de sécurité.

La fermeture de ce centre a duré plusieurs mois en raison d'un scandale de corruption qui a conduit à l'arrestation de pluieurs de ses employés. Bien qu'il ait théoriquement rouvert en septembre 2023, il a fonctionné avec une capacité très limitée, provoquant des retards et des arriérés importants dans le traitement des documents d'enregistrement des véhicules et des conducteurs.