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À La Une - Turquie

Erdogan apostrophe le N.-Y. Times : "Tu es un journal et tu dois savoir rester à ta place"

Le quotidien américain avait accusé le chef de l'Etat turc de vouloir réduire au silence la presse indépendante dans son pays.

Le président islamo-conservateur turc Recep Tayyip Erdogan a dénoncé avec vigueur lundi les critiques portées à son encontre par le New York Times. Photo d'archives AFP.

Le président islamo-conservateur turc Recep Tayyip Erdogan a dénoncé avec vigueur lundi les critiques portées à son encontre par le New York Times sur sa volonté de vouloir intimider la presse indépendante dans le contexte des élections législatives du 7 juin en Turquie.

"Tu es un journal et tu dois savoir rester à ta place", a martelé l'homme fort de Turquie lors d'une colloque à Ankara. M. Erdogan, qui dirige la Turquie depuis 2003, a accusé le journal américain de "sortir de son domaine des libertés et d'intervenir contre la Turquie" dans un éditorial, qu'il a qualifié d'"immoral", paru vendredi dernier.

Dans celui-ci, le chef de l’État turc est accusé notamment de vouloir réduire au silence la presse indépendante dans son pays. "Ce genre de manipulation brutale du processus politique serait une grave erreur et affaiblirait encore plus la démocratie du pays déjà mal en point", prévient le journal, évoquant une "intimidation à grande échelle". M. Erdogan, accusé d'autoritarisme, s'en est pris ces derniers jours au journal à gros tirage Hürriyet après la couverture de celui-ci réservée à la condamnation à mort du président égyptien Mohamed Morsi, un allié du régime turc.

 

(Lire aussi : Turquie: un quotidien condamné et une ex-Miss jugée pour insulte au président Erdogan)

 

La Une du journal proclamant "La peine de mort avec 52% des voix", a été la cible des médias pro-gouvernementaux pour avoir apparemment suggéré que le chef de l’État turc pourrait avoir le même destin que l'ex-président égyptien, Recep Tayyip Erdogan ayant été élu avec 52% des voix à la magistrature suprême en 2014. Le parti du président turc, l'AKP (parti de la justice et développement, islamo-conservateur) cherche à remporter une large majorité lors des élections pour renforcer les pouvoirs du chef de l’État.

M. Erdogan a rompu avec les usages de neutralité de ses prédécesseurs et fait ouvertement campagne en faveur de l'AKP. Durant le règne de M. Erdogan, des journalistes et médias indépendants turcs se sont retrouvés régulièrement dans le collimateur de la justice et certains emprisonnés.

 

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"Tu es un journal et tu dois savoir rester à ta place", a martelé l'homme fort de Turquie lors d'une...

commentaires (3)

Pourquoi s'en priverait il , vous savez quel boulot il fait pour ses allies occicons ??? Moi , a sa place j'aurai ete encore plus capricieux et exigeant vis a vis d'eux / c'est pas rien de laisser passer les bacteries par sa frontier pour les interets des hollandouilles and co !

FRIK-A-FRAK

17 h 57, le 26 mai 2015

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Commentaires (3)

  • Pourquoi s'en priverait il , vous savez quel boulot il fait pour ses allies occicons ??? Moi , a sa place j'aurai ete encore plus capricieux et exigeant vis a vis d'eux / c'est pas rien de laisser passer les bacteries par sa frontier pour les interets des hollandouilles and co !

    FRIK-A-FRAK

    17 h 57, le 26 mai 2015

  • BIZARRE APOSTROPHE ! NE SAIT-IL PAS LE SULTAN ERDO QUE LES JOURNAUX PARLENT, RÉVÈLENT ET CRITIQUENT ?

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 10, le 26 mai 2015

  • Un grand malade parano ce Erdogan...!

    M.V.

    20 h 56, le 25 mai 2015

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