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Liban - Réfugiés

Gutierrez et Maatouk : « Le Liban est aux premières lignes de la défense de la sécurité mondiale »

Réunion de suivi au Grand Sérail de la 3e conférence des pays donateurs.

Dans le cadre d'une visite de suivi à la 3e conférence des pays donateurs qui s'est tenue en mars dernier au Koweït, le Premier ministre, Tammam Salam, a accueilli hier Abdallah Maatouk et Antonio Gutierrez, respectivement représentant du secrétaire général de l'Onu pour les Affaires humanitaires et commissaire général de l'Onu aux réfugiés.
Explicitant le sens de leur présence au Liban, M. Gutierrez a déclaré, à l'issue de l'entretien : « Nous pensons qu'il est temps que la communauté internationale assume ses responsabilités et finance le plan susceptible de permettre au Liban de faire face aux charges humanitaires qui pèsent sur lui du fait de la présence sur son sol de plus d'un million de réfugiés syriens. » « Ce plan doit apporter un appui aussi bien aux Syriens réfugiés au Liban qu'aux Libanais qui souffrent des conséquences de cette présence, notamment dans les domaines de l'énergie, de l'eau, de l'éducation et de la santé », a ajouté le président du Haut-Commissariat, qui a encore déclaré : « Nous appuyons le plan mis au point par le gouvernement en ce sens à la conférence du Koweït. »

Le Liban, première ligne de défense
« La communauté internationale doit comprendre que la responsabilité de secourir ces réfugiés n'incombe pas seulement aux pays qui les ont accueillis, le Liban, la Turquie, la Jordanie et l'Irak, mais que ces pays se trouvent aux premières lignes de la défense de la communauté internationale et de la sécurité mondiale », a-t-il poursuivi. « La première forme de solidarité que doit exprimer la communauté internationale consiste donc à accueillir à l'intérieur de ses propres frontières des réfugiés syriens, a enchaîné le responsable onusien. Une tragédie s'est produite récemment qui en souligne l'importance fondamentale : c'est le naufrage d'un navire en Méditerranée qui a entraîné la mort de 300 migrants clandestins. Ces drames se produisent parce qu'il n'y a pas de voies légales, notamment pour les Palestiniens et les Syriens, d'entrer en Europe sans risquer leurs vies, sans compter sur les passeurs sans scrupules qui les menacent et les traitent de façon inhumaine et exposent leurs vies au danger. »

Ouverture des frontières
« Il faut que les frontières du monde soient ouvertes devant les migrants syriens, pour donner de meilleures chances aux mesures humanitaires d'être efficaces. Il faut faciliter l'obtention de visas d'entrée grâce à des programmes équitables », a ajouté M. Gutierrez. « Par ailleurs, a-t-il conclu, la solidarité avec les réfugiés syriens doit se traduire par des aides financières au Liban. Ainsi, j'ai examiné avec le Premier ministre et le ministre des Affaires sociales, Rachid Derbas, la possibilité d'adopter certaines mesures sociales, à commencer par l'ouverture de garderies susceptibles d'accueillir des enfants âgés de 1 à 5 ans, ce qui à mon sens serait une admirable initiative pédagogique. Ce projet, je peux le dire, sera lancé prochainement. N'oublions pas que le Koweït a accordé 500 millions de dollars d'aides. La part du lion de cette somme ira au Liban et à la Jordanie. »

Les députés arméniens et Tony Frangié
Par ailleurs, le Premier ministre a reçu les ministres de la Défense, Samir Mokbel, et de l'Agriculture, Akram Chehayeb, Tony Frangié, fils du député Sleimane Frangié, accompagné du ministre de la Culture, Rony Araiji, ainsi qu'une délégation des trois partis arméniens, conduite par Hagop Pakradounian, venue lui exposer le programme officiel conjoint de commémoration du génocide des Arméniens en 1915.

Dans le cadre d'une visite de suivi à la 3e conférence des pays donateurs qui s'est tenue en mars dernier au Koweït, le Premier ministre, Tammam Salam, a accueilli hier Abdallah Maatouk et Antonio Gutierrez, respectivement représentant du secrétaire général de l'Onu pour les Affaires humanitaires et commissaire général de l'Onu aux réfugiés.Explicitant le sens de leur présence au...

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