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Culture

« Casser les règles »

« Björk nous a demandé de repousser les limites de la technologie et du son, mais surtout de ce que nous pouvions faire dans le cadre d'une exposition », a expliqué à la presse Glenn Lowry, directeur du MoMa, quelques jours avant le vernissage, rapporte l'AFP. « Je pense que la seule règle à respecter était de casser les règles », a-t-il ajouté, qualifiant l'exposition de « compliquée, exaltante. C'est l'un des projets les plus intéressants sur lesquels j'ai eu la chance de travailler ».
S'il est difficile de priver Björk du titre d'artiste novatrice, les tenants d'une certaine orthodoxie en matière d'art visuel ne manqueront pas de s'interroger sur le bien-fondé de cette exposition qui accorde tant d'espace du prestigieux MoMa à une musicienne de 49 ans. D'autant que la rétrospective tourne parfois à l'hagiographie. Les photos, et même des mannequins à l'effigie de la star sont omniprésents.
Lors de la présentation à la presse, Björk, qui a travaillé plusieurs années sur l'exposition, est apparue furtivement et s'est contentée de remercier le MoMa, avant la projection du clip de sa chanson Black Lake. Mais pour prouver que son travail n'est pas figé, Björk va accompagner l'ouverture de l'exposition qui lui est consacrée de plusieurs concerts intimistes à et autour de New York avec une première date prévue demain samedi au célèbre Carnegie Hall.
Klaus Biesenbach, l'un des responsables du MoMa, raconte que Björk lui a demandé pour préparer l'exposition de la considérer comme une « musicienne, une chanteuse et une compositrice ».
« Est-ce que le MoMa peut créer une exposition dans laquelle la musique constitue une véritable expérience, comme la peinture en est une... ? » Et M. Biesenbach d'espérer que cette rétrospective ne reste pas un événement éphémère, mais bel et bien un « instrument » qui pourra, à plus long terme, servir de modèle à de futures expositions.

« Björk nous a demandé de repousser les limites de la technologie et du son, mais surtout de ce que nous pouvions faire dans le cadre d'une exposition », a expliqué à la presse Glenn Lowry, directeur du MoMa, quelques jours avant le vernissage, rapporte l'AFP. « Je pense que la seule règle à respecter était de casser les règles », a-t-il ajouté, qualifiant l'exposition...

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