Les lauréats, de gauche à droite: Najla Saïd, Dr Magid Abraham, Pr Rima Kaddourah-Daouk, Anthony R. Abraham, Ahmad Bader, Dr Gary Nabhan, Dr Elias Zerhouni, Dr Dimitri Azar et Ricardo Karam, fondateur de Takreem. Photo DR
L’événement annuel de la remise des prix a eu lieu au Westin Copley Place, celui du Forum TAKminds s’est tenu au Massachusetts Institute of Technology (MIT). Ces manifestations ont rassemblé la fine fleur de la communauté libano-arabe venue de tous les États-Unis, soit 500 personnalités du monde de la médecine, de la science, de la technologie, de la recherche, de la finance, de l’entrepreneuriat, de l’enseignement, des arts, et de la philanthropie, ainsi qu’un grand nombre de jeunes qui poursuivent leurs hautes études dans ces prestigieuses universités. Takreem America prend du galon, change de cap, démontrant son engagement permanent à honorer des Arabo-américains qui ont laissé leur marque et à favoriser les liens au sein de la communauté.
L'audience recueillie lors de l'hymne national américain. Photo DR
Ricardo Karam : « bâtisseur de ponts »
L’évènement a pris son envol sur les chapeaux de roue avec la présentatrice Ghida Fakhri, une personnalité médiatique de premier plan du monde arabe. Faisant écho à l’héritage de Khalil Gibran, Ricardo Karam, fondateur et président du conseil d'administration, qui se présente en « bâtisseur de ponts entre les Libanais et leur mère patrie », s’est embarqué depuis 2022 dans une aventure qui « transcende les frontières et comble les différences. Dans cette quête, il y a une seule valeur commune : l’humanité ». Cet entrepreneur a créé la Fondation Takreem avec « une mission ambitieuse claire : remettre en question les stéréotypes et promouvoir des valeurs telles que la paix, la tolérance et l'empathie au sein de la communauté arabe. Reconnaissant la nécessité de mettre en valeur les réalisations arabes et de lutter contre les idées reçues, Takreem s'est concentré sur l'autonomisation de la jeunesse arabe, la promotion de l'entrepreneuriat, la défense de l'égalité des sexes et des droits de l'homme, » assure-t-il dans son discours. « Takreem America arrive avec une lueur d'espoir, offrant une plate-forme de dialogue et de solidarité. Ensemble, construisons des ponts de compréhension et créons un avenir où prévalent la tolérance et la compassion. »
Comme chaque année, des lauréats ont été honorés dans six catégories : Réalisation scientifique et technologique, Environnement et Développement durable, Leadership d'entreprise, Excellence culturelle, Jeune entrepreneur, et prix pour l’ensemble d’une brillante carrière (Lifetime Achievement Awards). Le Dr Magid Abraham (Liban) a reçu le prix du Leadership d'entreprise ; Najla Saïd (Palestine), celui de l'Excellence culturelle ; le Dr Gary Nabhan (Syrie-Liban) a été reconnu pour le développement environnemental et la durabilité ; le Dr Elias Zerhouni (Algérie) a été récompensé pour ses réalisations scientifiques et technologiques et Ahmed Badr (Irak) a reçu le prix du Jeune Entrepreneur.
De plus, le Dr Dimitri Azar (Liban) et le professeur Rima Kaddurah-Daouk (Palestine) ont été récompensés pour l'ensemble de leur carrière, tandis que la Fondation Anthony R. Abraham (Miami) a reçu une distinction spéciale.
Le Forum TAKminds s’est tenu au Massachusetts Institute of Technology (MIT). Photo DR
Forum TAKminds à MIT avec 16 conférenciers et modérateurs
Le week-end a également été marqué par le Forum TAKminds, qui a réuni 16 conférenciers et modérateurs dans les domaines de l’art, de l’entrepreneuriat, de la philanthropie, de la médecine, de la finance et l’intelligence artificielle (IA). Parmi les participants figuraient des personnalités du monde des arts, comme l'artiste arabo-américaine Helen Zughaib ; la spécialiste en art Suzy Sikorski et la conseillère artistique Yasmina Moukarzel. D’influents entrepreneurs, comme Fadel Adib, Edouard Massih et Sami Shalabi, ont également participé aux discussions, aux côtés d’acteurs dynamiques du changement, comme Paul Ayoub et Nicola Yammine. De plus, des passionnés d'IA, dont Richard Rabbat, fondateur et PDG de Lighty AI ; Raja-Elie Abdulnour, rédacteur en chef de Clinical Development and AI Integration et professeur adjoint de médecine à la Harvard Medical School ; Jean-Claude Saghbini, président de Lumeris Value-Based Care Enablement , et Nadine Chakar, directrice générale et responsable mondiale de DTCC Digital Assets, ont partagé leurs expériences. Les discussions ont fourni des perspectives éclairantes sur les contributions des esprits arabo-américains au sein de leur société et au-delà, explorant les moyens de créer un impact et un héritage durables.
Pour plus d’informations sur la Fondation Takreem America : www.Takreemamerica.org
