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"Si Aoun et Geagea se mettent d'accord"...

Un nouveau hashtag fait le buzz sur Twitter.

Un éventuel rapprochement entre Michel Aoun et Samir Geagea inspire les internautes libanais.

Pour les 80 ans de Michel Aoun, le leader des Forces libanaises, Samir Geagea, s'est fendu, mercredi, d'un tweet. "J'espère qu'avant votre prochain anniversaire nous aurons abouti à un accord global entre nous, et bon anniversaire", a écrit le chef des FL. La réponse de M. Aoun ne s'est pas faite attendre : "Je vous remercie pour vos vœux, et souhaite que notre accord aboutisse avec la fin de la période du carême, afin de l'offrir aux Libanais parallèlement à la joie de la résurrection".
Quelques heures plus tard, c'est à la table du chef du Courant du Futur, Saad Hariri, leader de l'alliance du 14 Mars à laquelle appartient M. Geagea, que le chef du Courant patriotique libre (CPL), soufflait ses 80 bougies.
En marge du dialogue entre le Courant du Futur et le Hezbollah, un dialogue a été lancé entre le CPL et les FL, deux partis qui ont un contentieux depuis une trentaine d'années.


Cet échange de vœux entre les deux leaders chrétiens, candidats à la présidence, a rapidement attiré l'attention des twittos libanais et le hashtag "Si Aoun et Geagea se mettent d'accord" a été créé, donnant plutôt lieu à des saillies ironiques.

 

 

"Il y aura paix et travail au Liban, j'irai en Ukraine chercher ma chérie. La pauvre elle est assise dans le froid en train de vendre des radis."

 

"Il pleuvra des courgettes farcies"

 

"Certaines chaînes de télévision n'auront plus de travail et fermeront leurs portes."

 

"Ils deviendront comme Tom et Jerry"

 

"Je ne sais pas ce que j'aurai? De l'électricité 24h/24? Des hôpitaux et une éducation gratuits? De l'asphalte sur les routes? Je m'attends a être volé davantage."

 

"Je m'inscris au parti de Dory Chamoun qui passera à 5 membres."

 

"J'épouserai Mariam Nour."

 

"Je danserai dans la rue Hamra à poil."

 

Samir Geagea et Michel Aoun se sont fait face, militairement, durant l'année 1990 (février-avril 1990). Le 30 janvier 1990 avait éclaté ce que les Forces libanaises nommèrent « la guerre d'élimination » qui les opposa à des troupes de l'armée régulière restées loyales au général Michel Aoun. Ce fut l'un des épisodes les plus tragiques des quinze années de guerre au Liban : combats fratricides meurtriers qui firent des centaines de morts, destructions de villages et de quartiers chrétiens à Beyrouth, séparation de familles et affaiblissement général du camp chrétien. Cet épisode dura jusqu'à fin avril 1990.
Fin janvier, une source responsable des FL citée par l'agence al-Markaziya indiquait que le dialogue entre FL et CPL est sur le point de déboucher sur la publication d'une « déclaration d'intention », première étape d'un parcours qui doit en comprendre deux autres et être couronné d'une rencontre entre Samir Geagea et Michel Aoun.

 

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