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Nos Lecteurs ont la Parole - Nicole Nicolas NAJJAR

Gebran Tuéni, le journaliste innovateur

Le père du journalisme. Le défenseur du patriotisme. Le porteur du flambeau de la liberté. L'esprit plein de vitalité. Le journaliste le plus passionné, brave et fougueux de la presse. La voix courageuse insistant sur la révolution et la sagesse. Le journaliste innovateur et le politicien rebelle. La franchise la plus distinguée et brillante au Parlement. Le serment couronné du sang, entendu aux quatre coins du monde. La plume se brise pour reprendre un nouveau courage.
Le 12 décembre 2005, une date sombre qui a fait orphelins le journalisme et la presse libanaise. Parti trop tôt, Gebran Tuéni, tu nous manques. An-Nahar, la plume et l'encre, la jeunesse libanaise, le Parlement, tu manques à tout un monde. De quel droit ces nouveaux barbares sortis de l'ombre se prévalent-ils mettre fin à la vie, à la carrière d'un journaliste inestimable, un politicien franc et un porte-parole de la jeunesse libanaise? Comment un crime atroce a-t-il pu s'attaquer à une dynastie qui a dénoncé la tutelle syrienne et défendu la liberté jusqu'à son dernier souffle? Comment un tel attentat sauvage a-t-il pu être commis par les créateurs de la cruauté contre un grand homme dont le talent et le courage ont été placés au service des plus marginalisés, démunis et dépourvus des plus simples des droits.
Les événements les plus durs ont été vécus par Gebran Tuéni, passant par le décès de sa mère, l'une des grandes poétesses du Liban, Nadia Tuéni, puis le décès de sa sœur et de son frère, Nayla et Makram, ensuite la guerre libanaise. Le jeune député a incarné la flamme d'espoir en un pays libre, indépendant, démocrate et souverain. Il a été l'espoir de la jeune génération. Sa voix captivante a encouragé les jeunes de toutes classes sociales et confessionnelles à exprimer librement leur soif d'indépendance et à refuser la dictature. Marqué par la passion du journalisme et couronné par une culture patriotique, ce martyr de la plume a écrit des mots qui promeuvent la démocratie et la liberté d'expression dans un pays bafoué par la corruption, le confessionnalisme, l'instabilité politique, les troupes terroristes et les problèmes qui le ravagent. Il a privilégié la jeune génération en la considérant comme un facteur efficace dans la construction d'un pays indépendant dans lequel elle peut s'investir afin d'atteindre un Liban uni, cultivé et souverain. Durant toute la guerre et tout au long de son parcours, ses mains n'ont jamais été souillées par le sang. Sa plume a été d'ailleurs sa seule arme. Tombé dans le journalisme et plongé dans une mission journalistique sans limites, il n'a combattu qu'avec sa plume et sa voix.
Les auteurs de l'attentat du 12 décembre ont cru tuer Gebran Tuéni et faire d'an-Nahar un porte-parole muet. Mais comment peut-on tuer un journal – qui plus est un journal comme an-Nahar? L'image d'un Gebran fier et triomphant sera à jamais accolée aux cèdres de ce pays. Il n'est pas mort. Il restera vivant en chacun de nous qui suivons les sillons tracés par sa plume. Nous lui devons plus que le souvenir. Renouvelons donc son serment. Ne baissons jamais les bras. N'ayons jamais peur. Que la volonté de Dieu soit faite. La vérité verra le jour tôt ou tard. Paix aux vigoureux. Paix à toi Gebran.

Le père du journalisme. Le défenseur du patriotisme. Le porteur du flambeau de la liberté. L'esprit plein de vitalité. Le journaliste le plus passionné, brave et fougueux de la presse. La voix courageuse insistant sur la révolution et la sagesse. Le journaliste innovateur et le politicien rebelle. La franchise la plus distinguée et brillante au Parlement. Le serment couronné du sang,...
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"Les auteurs de l'attentat ont cru tuer Gebran Tuéni et faire d'an-Nahar un porte-parole muet. Mais comment peut-on tuer un journal comme an-Nahar? L'image d'un Gebran fier et triomphant sera à jamais accolée aux cèdres de ce pays. Il n'est pas mort. Nous lui devons plus que le souvenir. Renouvelons donc son serment. Ne baissons jamais les bras. N'ayons jamais peur. La vérité verra le jour tôt ou tard. Paix aux vigoureux. Paix à toi Gebran.". Tout à fait sincère et juste.... Mais ce : "Que la volonté de Dieu soit faite" reste tout de même limite superflu.

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

11 h 05, le 11 décembre 2014

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Commentaires (1)

  • "Les auteurs de l'attentat ont cru tuer Gebran Tuéni et faire d'an-Nahar un porte-parole muet. Mais comment peut-on tuer un journal comme an-Nahar? L'image d'un Gebran fier et triomphant sera à jamais accolée aux cèdres de ce pays. Il n'est pas mort. Nous lui devons plus que le souvenir. Renouvelons donc son serment. Ne baissons jamais les bras. N'ayons jamais peur. La vérité verra le jour tôt ou tard. Paix aux vigoureux. Paix à toi Gebran.". Tout à fait sincère et juste.... Mais ce : "Que la volonté de Dieu soit faite" reste tout de même limite superflu.

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    11 h 05, le 11 décembre 2014

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