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Économie

Est-ce que l’Opep peut se mettre d’accord jeudi ?

La question est de savoir si l'Arabie saoudite qui a mené le jeu de la baisse est prête à sonner la fin de la partie. Elle a atteint tous ses objectifs. Pour l'instant, les États-Unis n'ont pas cédé face aux Iraniens sur les négociations nucléaires, et la date butoir est reportée à fin juillet. Du côté des producteurs de pétrole de schiste américains, on commence à voir des difficultés de financement. Et enfin, la Russie, alliée du gouvernement syrien et donc ennemie de l'Arabie saoudite, est en panique avec un rouble qui a perdu 25 % de sa valeur, une fuite massive de capitaux et un coût estimé de la baisse, estimée à plusieurs dizaines de milliards de dollars pour l'économie. Le but de la réunion de l'Opep jeudi est d'arrêter la chute. Une stabilisation du pétrole dans la zone 80 à 90 dollars serait idéale pour l'Arabie saoudite, les autres pays cherchant une remontée rapide au-dessus de 100 dollars. Une stabilisation est donc possible. Ce sont ensuite les données économiques qui feront le marché. C'est tout de même une incroyable partie de poker qui se joue, et pour l'instant, l'Arabie saoudite a toutes les cartes en main.
Concernant l'indice boursier de la place de Paris, le CAC 40 a clôturé en légère hausse de 0,32 %, à 4 382 point,s après avoir testé en séance le seuil des 4440 points. La tendance, longuement hésitante, a trouvé un nouveau souffle avec la publication d'une croissance de l'économie américaine plus forte que prévu au troisième trimestre. Le produit intérieur brut des États-Unis a ainsi progressé de 3,9 % en termes annualisés au troisième trimestre. Si on ajoute la hausse de 4,6 % au deuxième trimestre, les chiffres qui viennent d'être publiés montrent que la croissance observée au cours des six derniers mois est la plus soutenue sur un semestre depuis la fin 2003.
Sur le marché des changes, l'euro, qui a testé un point bas à 1,2402$, après la publication d'une croissance meilleure que prévu, rebondit de 0,34 % pour s'échanger à 1,2473$. Il reste stable face au yen, à 147,08. Le billet vert de son côté cédé 0,3 % à 117,93 yens. L'once d'or grappille 0,18 %, à 1198 $.

La question est de savoir si l'Arabie saoudite qui a mené le jeu de la baisse est prête à sonner la fin de la partie. Elle a atteint tous ses objectifs. Pour l'instant, les États-Unis n'ont pas cédé face aux Iraniens sur les négociations nucléaires, et la date butoir est reportée à fin juillet. Du côté des producteurs de pétrole de schiste américains, on commence à voir des...
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