Oipules, pour Bokra-Jobs

Le jeudi 16 octobre, a eu lieu, à l'amphithéâtre François Bassil du campus de l'innovation et du sport de l'USJ, la cérémonie de clôture du projet Tempus Oipules (Orientation et insertion professionnelle dans les universités du Liban, de l'Égypte et de la Syrie). Ce programme – financé par la Commission européenne – a été lancé en 2011 par l'Université de Poitiers, coordonnatrice du projet, en partenariat avec l'Onisep (France), les universités de Iasi en Roumanie et de Coïmbra au Portugal, le Bureau Moyen–Orient de l'AUF et onze universités libanaises, égyptiennes et syriennes afin de mettre en place, dans chaque établissement partenaire, un dispositif d'aide à l'orientation professionnelle des étudiants.
Dix centres des métiers et de l'insertion professionnelle ont ainsi vu le jour au sein de chacun des établissements partenaires, à l'exception temporaire de l'Université d'Alep. Ces centres, dirigés par des responsables spécialement formés, sont dotés de matériels informatique et bureautique, et d'une documentation spécialisée. Un portail régional intitulé « Bokra-Jobs », hébergé par l'AUF, a également été créé. Il donne accès à trois sites nationaux conçus pour mettre en adéquation les filières d'études de chaque université partenaire et ses débouchés professionnels. Deux domaines académiques ont été ciblés : les sciences, et le secteur économie, gestion et finance.
Le programme Oipules répond « de manière claire aux préoccupations majeures des universités modernes : celles de prendre en compte l'insertion professionnelle des étudiants et d'en faire une de leurs missions essentielles », indique M. Hervé Sabourin, directeur du Bureau Moyen-Orient de l'AUF.

Mission emploi
Les universités libanaises partenaires sont l'Université de Balamand, l'Université libanaise, l'Université Saint-Joseph, l'Université Saint-Esprit de Kaslik, l'Université La Sagesse et l'École supérieure des affaires.
« Oipules a (aussi) été une grande aventure humaine, un apprentissage de ce qu'est la construction collective. Ce n'est jamais facile de faire travailler ensemble des universités, y compris dans un même pays », affirme M. Sabourin lors de la clôture du projet. Et d'insister : « Oipules est devenu une grande famille capable de transcender les barrières culturelles. Tout cela est un message fort, peut-être le plus beau, que nous avons livré à tous, à une époque où la barbarie et l'intolérance frappent durement aux portes de la région. »