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Campus - Concours - On est en 2050, ils racontent...

Coupe du monde 2050 : c’est parti !

Convaincu du rôle des jeunes dans l'édification du Liban de demain, « L'Orient-Le Jour » lançait il y a quelques mois, pour la première fois au pays du Cèdre, un concours de journalisme destiné aux étudiants sur le thème « Vous êtes journalistes à " L'Orient-Le Jour " en 2050 ». Plusieurs dizaines d'articles sont parvenus au journal, provenant de toutes les régions du Liban, dont quatre ont été sélectionnés et leurs auteurs récompensés par « L'OLJ ». Campus a entrepris de publier les articles lauréats afin de porter la voix des jeunes Libanais le plus loin possible.
Après Joe el-Khoury qui a remporté le premier prix, puis Romy Batrouny, étudiante en 4e année de droit à l'USJ, gagnante du deuxième prix, voici l'article de Julia el-Kallassi (3e prix), élève en terminale au collège de la Sainte-Famille française de Jounieh.

Huit ans déjà ! Huit ans se sont écoulés depuis l'annonce, en 2042, qui a mis les larmes aux yeux des Libanais : « Le Liban est choisi pour accueillir la Coupe du monde de football de 2050 ! » Et nous y voilà : demain aura lieu la cérémonie d'ouverture, suivie du match opposant Libanais et Brésiliens.

La Fifa était jusque-là très inquiète, bien que le Liban se soit voulu rassurant, jurant qu'il respecterait les délais. Les fameux rendez-vous « 3al-lebnéné » la mettaient sur ses nerfs. Le pays peut cependant pousser un soupir de soulagement : l'aéroport de Beyrouth est terminé à temps. Il accueille en ce moment même les foules venant acclamer leurs équipes préférées.
La cérémonie d'ouverture, le premier match comme le dernier se dérouleront à la cité sportive Camille Chamoun qui peut désormais accueillir 200 000 spectateurs. À noter que d'autres stades ont également vu leur capacité accrue : le stade municipal de Beyrouth (45 120 spectateurs), le stade international de Saïda (45 120 spectateurs), le stade municipal de Tripoli (44 950 spectateurs) et le stade Fouad Chéhab à Jounieh (40 000 spectateurs). Trois nouveaux stades ont été construits, portant le total à huit stades, conformes aux critères de la Fifa : le stade international de Tyr (45 000 spectateurs), le stade al-Manara à
Marjeyoun (44 950 spectateurs) et le stade de
l'Université libanaise à Zahlé (43 520 spectateurs).

Le ciel est notre seule limite
Dans un pays qui escalade l'échelle du progrès à grands pas, montant de plus en plus haut, une cérémonie d'ouverture « aérienne » apparaît comme une évidence ! Acrobates et danseurs réaliseront leurs numéros dans les airs, un spectacle qu'on prévoit fascinant pour les 200 000 spectateurs. Les organisateurs ont également prévu la mise en place d'un projectaire, logiciel permettant de visualiser des œuvres cinématographiques en les projetant au ciel. Ce dernier sera illuminé par les images d'un court-métrage dont le contenu demeure secret. Mais comme notre très cher éditeur s'avère être l'un des principaux organisateurs de l'événement, nous pouvons vous affirmer que « le reportage aura pour but d'insister sur le rôle du football, notamment dans le rapprochement des nations. Il sera concis, précis, émotionnel, humoristique et original, bref une concrétisation de l'esprit innovateur libanais ».
Comme le meilleur est gardé pour la fin, la tant attendue Gülay Aktürk viendra clôturer la fête. La chanteuse turque nous éblouirait par sa voix, mais également par sa tenue vestimentaire : un autre chef-d'œuvre du Libanais Guy Avedizian. Plusieurs rumeurs ont circulé sur la prochaine création du styliste, la plus répandue évoque une robe changeante sur laquelle défileraient, un à un, les différents drapeaux des pays en compétition. Cette rumeur n'a pas été confirmée et nous doutons fort de sa véracité : Avedizian avait déjà conçu une robe changeante pour Rim Labaki que l'actrice a portée il y a une semaine seulement, lors de la remise des oscars. Nous nous attendons donc à de nouvelles idées de la part de notre génie.

Pronostics pour le match de ce soir
Tous nos espoirs s'incarnent bien évidemment en Mahmoud Antar, Anthony Makhlouf et Marwan Aridi. Ces trois joueurs ont déjà fait des miracles sur les stades internationaux et l'entraîneur des Cèdres, Andres Rodriguez, a promis qu'« ils ne décevront pas ». Nous croyons notre coach sur parole ; après tout, nous ne pouvons pas contredire un Colombien qui parle de foot! Il ne faut quand même pas sous-estimer l'équipe adverse. Le Brésil, en déclin certes, fait toujours partie des « grands ».
Et pour les superstitieux, figurez-vous que nous célébrons cette année le centenaire du « coup de Maracana ». Malgré sa défaite humiliante contre l'Allemagne (1-7) en 2014, le Brésil se souvient toujours de la finale de la Coupe du monde de football 1950, moins lourde peut-être (1-2 contre l'Uruguay), mais qui a marqué la mémoire des 199 854 spectateurs présents au stade de Maracana. L'histoire va-t-elle se répéter, 100 ans plus tard, sous le regard du même nombre de spectateurs ?
Depuis la mise en place de son programme gazier, le Liban connaît une croissance exponentielle à tous les niveaux. Reste à savoir s'il en sera de même dans le domaine du football professionnel à l'échelle internationale.
Dans tous les cas, les nuages les plus noirs semblent bien loin...

 

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