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Campus - JOURNÉES DOCTORALES

La recherche interdisciplinaire réunit les universités libanaises à l’USEK

Du 24 au 26 avril, la 2de édition des Journées nationales de la recherche en études doctorales rassemblera à l’USEK des doctorants de plusieurs universités libanaises, toutes disciplines confondues, pour présenter leur travail de thèse, dans un esprit d’ouverture et de partage.

La recherche interdisciplinaire réunit les universités libanaises à l’USEK

Ranya Salameh, doyenne du collège doctoral de l’USEK. Photo Toni Bassil

Ouvertes au grand public, les journées nationales des études doctorales sont organisées par le collège doctoral de l’Université Saint-Esprit de Kaslik (USEK), en partenariat avec le Conseil national de la recherche scientifique (CNRS-Liban), le programme L’Oréal-Unesco pour les femmes et la science, l’Université qatarie Hamad ben Khalifa, l’ambassade de France au Liban, l’Institut français, l’Agence universitaire de la francophonie, ainsi que d’autres partenaires du secteur privé, sous le haut patronage du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur. L’objectif premier de ces journées est de « réunir l’ensemble des doctorants libanais à l’échelle nationale au cours d’un événement scientifique, synonyme de partage académique des connaissances », note Ranya Salameh, doyenne du collège doctoral de l’USEK. Premier en son genre au Liban, l’événement veut promouvoir la collaboration interdisciplinaire et interuniversitaire, mettre en valeur la recherche, tout en rappelant son rôle en tant que vecteur de développement de toute société. « Se décloisonner profite au Liban et à l’éducation, notamment la recherche, dans notre pays. C’est le seul bien qui nous reste et que l’on doit protéger », estime Ranya Salameh. Pour cette dernière, déconstruire les barrières et partager ses connaissances fera que « la réussite des uns soit également celle des autres, d’où l’idée des journées nationales de la recherche en études doctorales ». Celles-ci visent ainsi à soutenir les doctorants libanais et l’éducation dans le pays. « Si l’on joint les efforts et l’on s’entraide, ce n’est qu’une valeur ajoutée à l’éducation qui a été notre flambeau et sur laquelle il faut miser. L’éducation est basée sur la recherche, sans laquelle il est impossible d’évoluer. L’industrie et la société ont besoin aussi de la recherche scientifique. La séance plénière montrera l’importance de la recherche dans le développement de la société et du secteur industriel », poursuit la doyenne.

Une cinquantaine de travaux de thèse multidisciplinaires

Neuf sessions animeront les trois journées de cet événement annuel, chacune étant dédiée à une thématique. Les deux sessions de la première journée sont axées, respectivement, sur les perspectives multidisciplinaires en sciences, ainsi que sur la médecine et la santé. Les quatre sessions du lendemain tourneront autour du domaine des humanités, de l’éducation, de la littérature, de même que du cinéma et du théâtre. Enfin, lors de la 3e journée, il s’agira du domaine des médias et de la communication, des affaires et de la gestion, ainsi que de la musique et de son héritage. Chaque thématique aura son jury, composé de chercheurs universitaires, spécialistes de la discipline, représentant les dix meilleures universités au Liban. Quant aux doctorants participants à cet événement, ils sont au moins à leur 2e année de thèse, et sont issus des cinq universités qui proposent des programmes de doctorat, soit l’Université libanaise, l’Université Saint-Joseph, l’Université arabe de Beyrouth, l’Université américaine de Beyrouth et l’Université Saint-Esprit de Kaslik. Une cinquantaine de doctorants présenteront leur travail au fil des séances, en communications orales ou en posters scientifiques. Pour la première option, les doctorants expliquent oralement pendant une quinzaine de minutes leur travail de recherche. Concernant les posters, dans le cadre d’une exposition, une vingtaine seront affichés dans le hall du colloque. L’idée du poster est d’expliquer le travail de recherche du doctorant, sa problématique, son approche méthodologique ou encore les résultats attendus ou obtenus. Au bout de ces trois journées, les organisateurs annonceront les gagnants par discipline qui recevront des prix financiers. Deux mobilités doctorales seront également délivrées, l’une en sciences dures et l’autre en sciences humaines. « Cet événement aidera les doctorants à évoluer et à améliorer leur travail, grâce à l’expertise et au retour du jury. C’est une occasion également de prendre la parole en public, présenter leur travail de recherche et échanger avec les autres doctorants venant des autres universités », note Ranya Salameh qui considère que l’intérêt de cette rencontre académique interuniversitaire et interdisciplinaire réside dans l’expérience en tant que telle, au-delà des prix. Enfin, les Journées nationales de la recherche en études doctorales invitent les universités à collaborer, partager leurs découvertes et monter des projets interuniversitaires. « Les universités se complètent. Chacune peut apporter sa pierre à l’édifice. Et cela profitera à la recherche scientifique dans notre pays. De cette manière, on développera la recherche dans un double objectif : profiter à l’industrie pour qu’elle soit compétitive sur le marché ainsi qu’à la communauté, dans un engagement éthique », conclut la doyenne du collège doctoral de l’USEK.

Ouvertes au grand public, les journées nationales des études doctorales sont organisées par le collège doctoral de l’Université Saint-Esprit de Kaslik (USEK), en partenariat avec le Conseil national de la recherche scientifique (CNRS-Liban), le programme L’Oréal-Unesco pour les femmes et la science, l’Université qatarie Hamad ben Khalifa, l’ambassade de France au Liban,...
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