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Liban

Geagea : Le retrait du Hezbollah de Syrie protégerait les frontières et libérerait les militaires

Le chef des Forces libanaises Samir Geagea a estimé hier que « l'attaque menée dimanche par des éléments armés dans le jurd de Brital et Nabi Sbat prouve une nouvelle fois l'extrême nécessité d'une décision du gouvernement, qui obligerait le Hezbollah à se retirer de Syrie, si bien sûr le souci du gouvernement de protéger le territoire libanais est sérieux ».
Il a également préconisé une mise en œuvre élargie de la résolution 1701 « afin d'assurer le soutien nécessaire à l'armée, en vue d'asseoir un contrôle entier et intégral des frontières libano-syriennes ». Le chef des FL a appelé dans ce cadre à « lier les salles d'opération de l'armée et celles de la Finul, afin d'optimiser la protection de ces frontières ».
Par ailleurs, dans un entretien à l'agence al-Markaziya, Samir Geagea a ajouté que « le gouvernement fuit la question du retrait du Hezbollah de Syrie et se dérobe ainsi à ses responsabilités, puisque le maintien de la participation du parti chiite aux combats entraînerait inéluctablement les Libanais en général, et les chiites en particulier, dans des tragédies dont ils peuvent se passer ». Or, « non seulement le retrait souhaité du Hezbollah de Syrie répondrait à l'objectif de protéger les frontières, mais ce retrait aboutirait également à la libération des militaires retenus en otages par les groupes jihadistes », a-t-il conclu.

Le secrétariat du 14 Mars
De son côté, le secrétariat du 14 Mars a exprimé hier dans un communiqué son ferme refus d'une protection des frontières libanaises par le Hezbollah. « Cette protection n'est pas admissible, à cause de l'implication du parti chiite dans les combats en Syrie, mais aussi parce qu'elle donnerait un prétexte à d'autres groupes illégitimes de porter des armes », a précisé le 14 Mars dans un communiqué, avant de revenir sur l'argument principal qu'il invoque pour la protection des frontières libano-syriennes par l'armée, avec l'appui de la Finul. « Placer les frontières sous la seule responsabilité des autorités légitimes libanaises et internationales nous éviterait des situations d'embarras de nature politique et assurerait à toute la Békaa la stabilité, comme cela a été le cas d'ailleurs au Sud depuis la mise en œuvre de la 1701 en 2006 », a-t-il conclu.

Fadlallah : « La résistance est le bouclier de la nation »
En revanche, la réaction du 8 Mars aux récents événements dans la Békaa porte un « hommage à la résistance du Hezbollah, qui ne souffre d'aucune réserve ». Ainsi, le député Hassan Fadlallah a-t-il estimé hier que « c'est grâce à l'éveil du Hezbollah et à son état d'alerte ininterrompu que les plans des groupes jihadistes de saper nos villages dans la Békaa sont tombés à l'eau. La résistance a prouvé une nouvelle fois qu'elle est le bouclier de la nation. Elle est capable de vaincre quiconque s'attaque à notre pays, que ce soit au niveau des frontières sud ou nord ».

Le chef des Forces libanaises Samir Geagea a estimé hier que « l'attaque menée dimanche par des éléments armés dans le jurd de Brital et Nabi Sbat prouve une nouvelle fois l'extrême nécessité d'une décision du gouvernement, qui obligerait le Hezbollah à se retirer de Syrie, si bien sûr le souci du gouvernement de protéger le territoire libanais est sérieux ».Il a également...
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