Rechercher
Rechercher

Liban

Bou Saab dénonce la hausse des tarifs scolaires avant même le vote de la grille des salaires

Le ministre Bou Saab en compagnie d’une délégation d’enseignants. Photo Dalati et Nohra

Le ministre de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur, Élias Bou Saab, s'est réuni hier avec une délégation de la commission administrative du syndicat des enseignants, présidée par Nehmé Mahfoud. L'entretien, qui a eu lieu en présence du secrétaire général du syndicat, Walid Jaradi, et des membres, a porté sur le mémo sur l'échelle des salaires présenté au ministre par le syndicat. Il a affirmé à ce propos le principe de l'unité de la législation entre les secteurs privé et public, tout en soulevant la question des frais scolaires et d'autres sujets relatifs à l'enseignement en général.
« Cette année scolaire sera différente : il n'y aura pas de grève et de fermeture comme cela a été le cas durant l'année dernière », a déclaré M. Saab lors d'une conférence de presse tenue à l'issue de la réunion. « Les enseignants restent attachés à l'éducation, en dépit de trois années de promesses et de manifestations, et après moult reports avant de décider de leur octroyer leurs droits », a ajouté le ministre.
M. Bou Saab a précisé que les réunions avec les enseignants se sont poursuivies loin des médias, ajoutant qu'ils ont d'ailleurs des revendications autres que les salaires. « Nous continuerons de formuler ces requêtes ainsi que la grille des salaires », a-t-il assuré, insistant sur la nécessité de ne pas faire de distinction entre le privé et le public. Et d'ajouter : « Nous sommes attachés à un principe : il ne faudrait pas que l'obtention des droits puisse affecter les tarifs scolaires. Cela ne devrait pas arriver si le dossier est bien étudié », a-t-il dit.
À ce sujet, il a appelé les comités des parents d'élèves « à assumer leur rôle de manière plus efficace ». « Ces comités peuvent contrôler les tarifs des scolarités. Sans leur approbation, ces frais ne peuvent subir de hausse. Mais les écoles privées ont leurs spécificités. Nous ne voulons pas prendre de décisions qui mèneraient à la fermeture d'établissements scolaires », a-t-il souligné. Il a cependant dénoncé la hausse des tarifs avant même le vote de la grille des salaires.
M. Bou Saab a enfin affirmé son rejet de la violence dans les établissements scolaires : « Nous serons intransigeants dans ce dossier. »
Les enseignants des écoles privées contestent toujours le blocage au niveau du financement de la grille des salaires. Le dossier a été renvoyé pour une énième fois en commissions parlementaires, après de nouveaux désaccords entre les députés.
Le ministre a par ailleurs assuré que les enfants réfugiés au Liban pourront tous accéder aux écoles pour la rentrée de 2014.
« Pour ce qui est des réfugiés au Liban, nombre d'entre eux n'ont pas accès aux services vitaux. Nous leur disons qu'ils pourront tous s'inscrire dans les écoles libanaises et seront traités sur un pied d'égalité avec les élèves libanais. Toutefois, si nous ouvrons les inscriptions simultanément aux Libanais et aux réfugiés, il n'y aurait plus de places pour les étudiants libanais. C'est pour cela que j'ai procédé à des inscriptions en plusieurs étapes, d'abord pour les élèves libanais », a souligné M. Bou Saab.

Le ministre de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur, Élias Bou Saab, s'est réuni hier avec une délégation de la commission administrative du syndicat des enseignants, présidée par Nehmé Mahfoud. L'entretien, qui a eu lieu en présence du secrétaire général du syndicat, Walid Jaradi, et des membres, a porté sur le mémo sur l'échelle des salaires présenté au ministre par le...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut