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Liban

Ils ont dit…

M. Mokbel en compagnie de l’ambassadeur de France. Photo Dalati et Nohra

Mohammad Fneich, ministre d'État pour les Affaires du Parlement et député Hezbollah de Tyr, dans des déclarations au journal al-Akhbar : « La position du Hezbollah est connue ; il n'a aucune confiance dans la politique américaine ni dans les intentions des États-Unis et il doute du sérieux de la volonté américaine de combattre le terrorisme. Ce sont l'Amérique et ses alliés qui ont créé les mouvements takfiristes et les ont entraînés. Pour notre part, nous avons affirmé que le Liban ne saurait être membre d'une coalition dirigée par les États-Unis. Au cours de la séance du Conseil des ministres (jeudi), le Hezbollah a souligné qu'il ne voyait pas d'inconvénient à ce que le Liban bénéficie d'aides internationales étant donné qu'il est la cible d'une agression, mais il s'est opposé à tout engagement, comme par exemple l'autorisation de survol du territoire (aux avions de la coalition) ou d'usage des aérodromes. Il a été convenu de faire en sorte que tout soit discuté en Conseil des ministres avant que des décisions ne soient prises et que le Liban ne sera pas au sein de la coalition. »

Nagib Mikati, député de Tripoli et ancien Premier ministre, dans une déclaration à la presse : « Il est difficile de trouver les mots qu'il faut pour exprimer la tristesse après la mort des soldats de l'armée tombés en martyrs aujourd'hui (hier) à Ersal. Dans ces circonstances tragiques, seule la solidarité entière entre tous les Libanais et le soutien à l'armée peuvent protéger notre patrie des nombreux périls qui la menacent. Nous avons tout espoir dans le succès des efforts visant à obtenir la libération des otages militaires. »

Les services du vice-président du Conseil et ministre de la Défense, Samir Mokbel, à l'issue d'un entretien entre ce dernier et l'ambassadeur de France, Patrice Paoli : « L'entretien a porté sur la situation à l'heure actuelle et les développements aux plans international et régional en rapport avec la lutte contre le terrorisme. Plus spécifiquement, la discussion s'est concentrée sur les accords conclus entre le Liban et la France en matière de coopération militaire et notamment les questions en suspens (...) L'examen a également porté sur la question de la fourniture d'armes à l'armée libanaise dans le cadre du don (saoudien) d'un milliard de dollars, en plus des étapes franchies par le dossier de l'aide des trois milliards. L'ambassadeur français a fait part du souci de son pays de répondre au plus vite aux besoins de l'armée libanaise, tels que définis dans la liste mise au point par l'état-major militaire, aussitôt que les formalités administratives nécessaires seront terminées. Il a, d'autre part, transmis l'attachement du ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, à l'importante coopération en cours entre le vice-président Mokbel et lui-même et assuré que l'ambassade de France restera en contact permanent avec M. Mokbel pour le suivi des sujets évoqués. »

Simon Abiramia, député de Jbeil et membre du bloc du Changement et de la Réforme, à la LBC : « Le CPL réclame la tenue des élections législatives et il rejette le bazar de la prorogation (de la législature) préparé par certains blocs parlementaires. Les législatives sont le moyen naturel et démocratique pour mettre en place un pouvoir et sortir du blocage actuel. Il est clair que la Chambre est incapable d'élire un président de la République à l'ombre des équilibres actuels. De ce fait, prendre part aux séances électorales ne mènerait qu'à anéantir les chances des candidats chrétiens forts pour arriver à un candidat de seconde zone. Or le CPL refuse un président de seconde zone. Nous n'accepterons pas un président qui ne soit pas dans l'esprit du pacte national, c'est-à-dire non représentatif du pouls de la société chrétienne. »

Ahmad Fatfat, député de Denniyeh (bloc du Futur), à la Voix du Liban 93,3 : « Certains s'efforcent de vider les institutions constitutionnelles. Ils en assument à nos yeux l'entière responsabilité. L'échéance présidentielle doit se tenir avant toute autre chose. Le chef du PSP, Walid Joumblatt, conserve son rôle de décideur politique essentiel dans cette phase critique, mais ses visites ne changent rien, du fait que l'élection du président de la République se joue aux deux tiers de la Chambre. »

Ali Khreiss, député de Bint Jbeil et membre du bloc berryste, à la Voix du Liban 93,3 : « Les données de la présidentielle sont complexes et il n'y a, à ce stade, aucun élément positif susceptible de causer une avancée. Le bloc du Développement et de la Libération ne votera pas pour une prorogation de la législature. Il est favorable à la tenue des législatives dans les délais. Il est hors de question pour nous d'accepter de proroger le mandat d'une Chambre paralysée. »

Mohammad Fneich, ministre d'État pour les Affaires du Parlement et député Hezbollah de Tyr, dans des déclarations au journal al-Akhbar : « La position du Hezbollah est connue ; il n'a aucune confiance dans la politique américaine ni dans les intentions des États-Unis et il doute du sérieux de la volonté américaine de combattre le terrorisme. Ce sont l'Amérique et ses alliés qui ont...
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