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Économie - Indicateur

Compétitivité : le Liban à la traîne

Le Forum économique mondial a une fois de plus pointé du doigt le recul de la compétitivité de l'économie libanaise. Il souligne, entre autres handicaps, le haut niveau de corruption et la lourdeur bureaucratique au niveau gouvernemental.

Selon le Forum économique mondial (World Economic Forum), qui publie chaque année un rapport sur la compétitivité globale des pays, le Liban occupe cette année la 113e place sur 144 du Global Competitiveness Index (GCI) sur l'exercice 2014-2015, avec une note de 3,7 sur 7. Un score qui trahit un net recul des performances économiques libanaises, lequel se traduit par un recul de 10 places par rapport au classement de l'année précédente (103 sur 148).
Le CGI est un outil analytique développé à partir de 2004 dans le cadre du Forum économique mondial, une fondation à but non lucratif et composée d'experts issus de près d'un millier d'entreprises de par le monde. Cet indice sert à mesurer les fondations microéconomiques et macroéconomiques de la compétitivité des États. Cette dernière notion est par ailleurs définie comme la « palette formée par les institutions, les politiques et les facteurs qui déterminent le niveau de productivité dans un pays donné ». Le CGI est publié avec le Global Competitiveness Report (CGR) qui, depuis 1979, mesure la compétitivité des pays.
Le CGR a pour objectif d'identifier les forces et les faiblesses de chacune des économies étudiées, et ce afin de tendre à l'amélioration de la situation économique mondiale en isolant les vecteurs de croissance qui pourraient être utilisés pour inspirer les futures réformes au niveau politique et institutionnel. Il s'agit donc d'un outil analytique d'optimisation. Selon le CGR, la compétitivité se mesure au travers de 12 piliers regroupés en 3 sous-indices, qui englobent successivement toutes les strates de l'activité économique d'un territoire donné. Le « Basic Requirement Sub-Index » rassemble ainsi les données relatives aux performances des « institutions », des « infrastructures », de « l'environnement macroéconomique » ainsi que de la « santé et l'enseignement primaire ».
Ces quatre piliers sont essentiels pour tous les systèmes économiques fondés sur les facteurs. Pour les économies obéissant à l'efficience, le « Efficiency Enhancer Sub-Index » s'organise autour des piliers « enseignement supérieur et formation », « efficacité du marché des produits », « efficacité du marché du travail », « développement des marchés financiers », « maturité technologique » et « taille du marché ». Le « Innovation and Sophistication
Factors Sub-Index », qui se centre surtout sur les économies tournées vers l'innovation, comprend le pilier du « développement des entreprises » et celui des « innovations ».
Le Liban a ainsi obtenu un bon score en ce qui concerne le « Efficiency
Enhancer Sub-Index » (3,9 sur 7), mais reste à la traîne au niveau du « Innovation and Sophistication Factors sub-Index » (3,3 sur 7).
Les piliers les plus compétitifs de l'économie libanaise sont, une fois de plus, la « santé et l'enseignement primaire », l'« efficacité du marché
des produits », l'« enseignement supérieur et formation » et enfin, le « développement des marchés financiers ».
En parallèle, le rapport préconise la mise en place d'une réforme majeure pour promouvoir la stabilité économique, le développement des infrastructures, la création d'un environnement institutionnel accueillant ainsi que le soutien à l'innovation. Le rapport conclut en faisant remarquer que les trois plus grosses difficultés auxquelles est confrontée l'économie libanaise sont la corruption, l'inefficacité de la bureaucratie gouvernementale et l'inadéquation de ses infrastructures.

Selon le Forum économique mondial (World Economic Forum), qui publie chaque année un rapport sur la compétitivité globale des pays, le Liban occupe cette année la 113e place sur 144 du Global Competitiveness Index (GCI) sur l'exercice 2014-2015, avec une note de 3,7 sur 7. Un score qui trahit un net recul des performances économiques libanaises, lequel se traduit par un recul de 10 places...
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