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Trierweiler sur Hollande : "Il est froid. Ne sourit pas. Je suis son faire-valoir, mais je ne dois rien valoir"

L'ex-Première dame livre le récit de sa vie avec le président à l'Elysée.

"Tout ce que j'écris est vrai. A l'Elysée, je me sentais parfois comme en reportage. Et j'ai trop souffert du mensonge pour en commettre à mon tour". Tel est le message, porté sur la couverture du livre de Valérie Trierweiler publié jeudi et dont Paris Match a révélé quelques extraits mercredi.

Dans "Merci pour ce moment", l'ex-Première dame française raconte ses "années enchantées" puis la manière dont elle a vécu, "à terre", la fin de sa relation avec François Hollande. "Rédigé dans le plus grand secret", ce livre de 320 pages "est à la fois un cri d'amour et une lente descente aux enfers, une plongée dans l'intimité d'un couple. Deux personnages et rien d'autre: Valérie et François", écrit l'hebdomadaire, dont Mme Trierweiler est une collaboratrice.

La journaliste, officiellement séparée du président français depuis janvier, raconte notamment comment elle a appris l'existence d'une liaison entre le chef de l'Etat et l'actrice Julie Gayet.
"L'information Julie Gayet est le premier titre des matinales. (...) Je craque, je ne peux pas entendre ça, je me précipite dans la salle de bains. Je saisis le petit sac en plastique qui contient des somnifères (...) François m'a suivi (sic). Il tente de m'arracher le sac. Je cours dans la chambre. Il attrape le sac qui se déchire. Des pilules s'éparpillent sur le lit et le sol. Je parviens à en récupérer. J'avale ce que je peux. Je veux dormir. Je ne veux pas vivre les heures qui vont arriver. Je sens la bourrasque qui va s'abattre sur moi et je n'ai pas la force d'y résister. Je veux fuir. Je perds connaissance", écrit Mme Trierweiler, selon un extrait publié par l'hebdomadaire français.

Le 10 janvier, le magazine Closer a révélé la liaison du président avec la comédienne Julie Gayet, précipitant la crise entre le chef de l'Etat et l'ancienne journaliste. Quinze jours plus tard, François Hollande annonçait leur rupture par un communiqué à l'AFP: "Je fais savoir que j'ai mis fin à la vie commune que je partageais avec Valérie Trierweiler."

Depuis, à en croire les extraits cités par Paris Match, François Hollande tente de la reconquérir "quel que soit le prix à payer" en lui envoyant de multiples textos et en l'invitant à dîner "chaque soir". "Ses messages me parlent d'amour. Il m'écrit que je suis toute sa vie, qu'il ne peut rien sans moi", peut-on lire.


Trois autres courts extraits sont publiés par le magazine, par ailleurs employeur de la journaliste : un relatant les premières réactions de François Hollande lorsque le futur chef de l'Etat a appris, en 2011, l'arrestation à New York de son rival socialiste, l'ancien directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn, un autre sur la jalousie de Michèle Obama ("Je me réjouis de ne pas être la seule jalouse", écrit Mme Trierweiler) alors que le président américain se photographiait avec la Première ministre danoise lors des obsèques de Nelson Mandela, et un dernier relatant une irruption de Ségolène Royal, l'ex-femme du chef de l'Etat, lors d'un tête-à-tête au restaurant.


"Question secrets d'Etat, il (François Hollande) peut dormir sur ses deux oreilles. Valérie parle d'amours, de déchirures et de passions", résume la journaliste Catherine Schwaab dans les colonnes de Paris Match.

François Hollande s'est "déshumanisé" au fil de sa conquête du pouvoir, raconte son ancienne compagne. "Il est froid. Ne sourit pas. Je suis son faire-valoir, mais je ne dois rien valoir", écrit Valérie Trierweiler au sujet du président. Elle explique, à en croire Paris Match, qu'elle s'est sentie "illégitime" tout au long de sa relation avec lui, avant même son élection à la présidence, en mai 2012. "Je sens que François ne veut plus de moi dans sa vie politique. Je suis éprise d'un homme que je sens s'éloigner avec le succès. Tout s'inverse", dit-elle plus loin.

Après l'accession de François Hollande à l'Elysée, Valérie Trierweiler avait semblé mal à l'aise dans le rôle de "première dame". Elle avait ainsi provoqué la première crise du quinquennat en diffusant un tweet soutenant Olivier Falorni, l'adversaire de Ségolène Royal aux législatives à La Rochelle. "Oui, jalouse, je le suis, comme je l'ai été avec chaque homme que j'ai aimé", dit-elle.

Selon Paris Match, elle écrit qu'au cours d'une dispute, le président lui dit: "On aurait peut-être dû se séparer à ce moment-là."

Mardi soir, l'entourage de François Hollande a indiqué à l'AFP que l'Elysée n'était "pas au courant" de la parution du livre. "Nous n'étions pas au courant et donc, par définition, nous n'avons pas lu ce livre", a-t-on indiqué.

 

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Dans "Merci pour ce moment", l'ex-Première dame française raconte ses "années enchantées"...
commentaires (1)

Cocue et rapporteuse ...! décidément cette femme n'a aucune dignité ...! d'ailleurs pour s'enticher de F.Hollande ...?? il faut soit aimer le pouvoir ...soit avoir des goût banaux de chez banal...car mes amies femmes à Paris le situent gentiment dans la moyenne zéro sur l'échelle de "Richetaire" du charme masculin...et " socialistement" inutilement prétentieux ...!

M.V.

10 h 33, le 03 septembre 2014

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Commentaires (1)

  • Cocue et rapporteuse ...! décidément cette femme n'a aucune dignité ...! d'ailleurs pour s'enticher de F.Hollande ...?? il faut soit aimer le pouvoir ...soit avoir des goût banaux de chez banal...car mes amies femmes à Paris le situent gentiment dans la moyenne zéro sur l'échelle de "Richetaire" du charme masculin...et " socialistement" inutilement prétentieux ...!

    M.V.

    10 h 33, le 03 septembre 2014

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