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Économie - Conjoncture

Hollande promet des annonces sur les dossiers économiques de la rentrée

Le président français, François Hollande, a promis qu'il y aurait « dès la semaine prochaine » des « annonces » sur les dossiers prioritaires de la rentrée (logement, professions réglementées, investissement et emploi), réaffirmant sa volonté de « forcer l'allure ».

« On maintient le cap et on est dans le mouvement, on force l’allure », a confié le chef de l’État à des journalistes à Saint-Denis-de-la-Réunion. Laurent Capmas/AFP

« On maintient le cap et on est dans le mouvement, on force l'allure », a confié le chef de l'État à des journalistes à Saint-Denis-de-la-Réunion avant de s'envoler pour Mayotte où il est arrivé hier dans le cadre de sa tournée dans l'océan Indien, qui se termine aujourd'hui.
Le président en est convaincu : sa politique de relance de la compétitivité de l'économie française par le pacte de responsabilité « va marcher » : « Toute autre politique aurait enfoncé le pays soit dans la dette, soit dans la désagrégation sociale », a-t-il dit.
M. Hollande fera « des annonces dès la semaine prochaine, dans quatre domaines, le logement, la concurrence et les professions réglementées, la simplification et l'investissement », a rapporté l'AFP.
« Si je pensais que ma politique n'allait pas porter ses fruits, j'en aurais changé », a-t-il insisté, revendiquant « sa constance ».
Le chef de l'État rejette les alternatives : « Sortir de l'euro, laisser filer les déficits ou bien sabrer dans la dépense publique, aucune de ces politiques n'a d'avenir », a-t-il jugé.

« Un problème de confiance »
Il reconnaît « que le pacte de responsabilité n'aura d'effet qu'à moyen terme », n'excluant pas que le « mandat suivant en bénéficie », mais table à court terme « sur l'effet psychologique d'un cadre suffisamment stable pour que la confiance revienne ».
« Le problème français, c'est un problème de confiance dans l'avenir », a-t-il dit, estimant que le retour de la confiance pourrait relancer « l'investissement, privé comme public, qui est la clef de tout et qu'il faut débloquer ».
À l'Europe, François Hollande demande du temps pour réduire les déficits publics alors que le ministre des Finances, Michel Sapin, prévoit désormais qu'ils seront supérieurs à 4 % du PIB cette année, excluant de facto un retour à 3 %, la norme européenne, dès l'an prochain.
Les Allemands « ont mis dix ans de réformes pour en arriver là où ils en sont, et nous en sommes à deux années », a fait valoir le chef de l'État.
« Nous allons continuer de réduire les déficits, mais au rythme qui nous paraîtra compatible avec la croissance », a-t-il expliqué, estimant qu'au « niveau de l'Europe aussi, il faut que le rythme de l'ajustement budgétaire soit adapté à la croissance ».
Même s'il refuse de se projeter en 2017 – « sinon je n'avance plus » –, il estime qu'on peut « faire des réformes et gagner », notant que l'ancien chancelier allemand Gerhard Schröder avait « perdu de peu » après avoir engagé une vaste réforme du marché du travail.
Quant à la reprise, s'il reconnaît qu'elle « est faible » et « fragile », il estime qu'elle est bien là avec désormais 0,5 % de croissance attendue cette année par le gouvernement. « On n'est plus dans la crise, mais l'enjeu, c'est de libérer et de mobiliser toutes les énergies pour sortir de la stagnation », a-t-il affirmé.

« On maintient le cap et on est dans le mouvement, on force l'allure », a confié le chef de l'État à des journalistes à Saint-Denis-de-la-Réunion avant de s'envoler pour Mayotte où il est arrivé hier dans le cadre de sa tournée dans l'océan Indien, qui se termine aujourd'hui.Le président en est convaincu : sa politique de relance de la compétitivité de l'économie française par...
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