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Cinema-

À Cannes, le Liban s’anime avec « Le Prophète »

Pour la dixième année consécutive, le ministère libanais du Tourisme assure la présence du pavillon Liban au Marché du film du Festival de Cannes et permet ainsi une présence et une visibilité pour le cinéma libanais dans le plus grand festival de film au monde.

Jean Riachi (FFA), Salma Hayek (productrice du film « Le Prophète »), le ministre de la Culture Rony Araiji et Gabriel Yared.

Les activités du pavillon sont menées en collaboration entre l'Office du tourisme libanais à Paris et la Fondation Liban Cinéma dans le but de promouvoir et diffuser la production cinématographique libanaise. Depuis donc une dizaine d'années, le Liban affirme sa présence à Cannes et prouve qu'il existe avec toutes ses cellules cinématographiques sur la plateforme internationale.
Durant cette 67e édition, le pays du Cèdre a encore une fois marqué la Croisette de sa présence et le week-end a été marqué par deux événements autour du Liban. Le samedi 17 mai était le rendez-vous très attendu de la projection, en avant-première, de 40 minutes du Prophète, le film d'animation produit par Salma Hayek et cofinancé par la banque d'investissement libanaise présidée par Jean Riachi (FFA Private Bank). À la demande de Salma Hayek et de la coproduction libanaise, la présence officielle du Liban était représentée par le ministre de la culture M. Rony Araiji et son épouse, venus spécialement pour l'événement, Serge Akl, le directeur de l'Office du tourisme du Liban à Paris, Maya de Freije, la présidente de la FLC, Jean Riachi accompagné de Julien Khabbaz et Georges Aboujaoudé de la FFA Private Bank, ainsi que Mygroup. Gabriel Yared, qui signe une partie de la musique du film, était également présent à cette manifestation.

 

Gibran Khalil Gibran s'anime
Sous la direction de Roger Allens (Le Roi Lion), huit réalisateurs ont créé chacun leur film autour d'un des thèmes du livre de Gibran Khalil Gibran. Hommage au film d'animation, le film sera en 2D. Lors de la présentation et reprenant Thierry Fremeaux, le directeur artistique du festival, qui la présentait comme actrice mexicaine, Salma Hayek a rétorqué que c'est son ascendance libanaise et son lien particulier au livre de Gibran, souvenir de son grand-père libanais, qui l'ont poussée à faire ce projet. Elle a ensuite évoqué des souvenirs d'enfance pour illustrer le Liban qu'elle porte en elle et a déclaré également que si Mika était présent à ses côtés, c'était bien pour porter bien haut leur attachement au pays de leurs grands-parents. Par la suite, les réalisateurs ont présenté leur approche du travail. Quant à l'actrice Julie Gayet, elle a lu un passage du livre en anglais, tandis que Gérard Depardieu a lu le texte concernant les enfants.
À l'issue de la projection, une soirée spéciale à thème libanais a eu lieu pendant laquelle Salma Hayek a présenté à l'assistance le groupe Machrou' Leila en faisant l'éloge du talent de ses musiciens. On notait parmi les invités Mika, Zoe Saldana et Paris Hilton.

 

Autres activités

Le lendemain, dimanche 18 mai, le pavillon Liban réunissait les professionnels du cinéma, les institutions spécialisées, les réalisateurs, acteurs et distributeurs autour d'un cocktail, organisé conjointement par l'Office du tourisme du Liban à Paris et la Fondation Liban Cinéma, pour annoncer les manifestations cinématographiques qui se tiendront en 2014. Maya de Freige, pour la FLC, a annoncé le Beirut Cinema Week qui se déroulera à Beyrouth les 10 et 11 juin et qui vise à établir et à soutenir la création d'un marché du film au Liban, renforcer la production cinématographique libanaise au niveau international et insuffler du dynamisme à ce secteur. Pour sa part, Serge Akl, pour l'Office du tourisme du Liban, a annoncé la tenue de la deuxième édition du festival Résistance culturelle lancé l'an dernier à Tripoli par sa fondatrice la cinéaste Jocelyne Saab. Enfin, le ministre de la Culture libanais Rony Araiji a pris la parole pour réitérer le soutien de son ministère au cinéma libanais et à la présence du Liban à Cannes à travers le pavillon libanais. Julien Khabbaz, de la FFA Private Bank, a également pris la parole pour expliquer l'action de la FFA Private Bank dans le financement de projets cinéma qui ne se limitent pas aux productions hollywoodiennes, mais également aux productions libanaises telles que le film Heritages de Philippe Aractingi et Blind Intersections de Lara Saba.
Auparavant, la Fondation Liban Cinéma avait, en partenariat avec l'Office du tourisme du Liban, organisé au Marché du film deux projections : Stable Unstable de Mahmoud Hojeij, long-métrage de fiction produit par Abbout Productions, et Birds of September, documentaire produit et réalisé par Sarah Francis. Tandis qu'au Short Film Corner on pouvait voir certains courts-métrages de jeunes cinéastes libanais notamment Akar de Toufic Khreich, Theai d'Odile Rahmé, Tallulah de Céline Barakat, My Old Grand Mother de Hadi Moussali, Souk el-Teffah de Sahar Khoury, Free Range de Bass Breche, Hanine de Zebian Mansour et The Exhibition de Youssef Nassar.

Les activités du pavillon sont menées en collaboration entre l'Office du tourisme libanais à Paris et la Fondation Liban Cinéma dans le but de promouvoir et diffuser la production cinématographique libanaise. Depuis donc une dizaine d'années, le Liban affirme sa présence à Cannes et prouve qu'il existe avec toutes ses cellules cinématographiques sur la plateforme internationale.Durant...

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