Le gouvernement baisse les tarifs d’Internet et du cellulaire

C'est un Conseil des ministres ordinaire, portant sur un ordre du jour de 61 points, qui s'est tenu hier après-midi au Grand Sérail sous la présidence du chef du gouvernement, Tammam Salam.
Au début de la séance, le Premier ministre a évoqué l'échéance présidentielle et a émis l'espoir qu'un nouveau président de la République sera élu « avant la fin du mandat du président Michel Sleiman ».
M. Salam a, d'autre part, abordé le dossier des réfugiés syriens, exposant à ce sujet le résultat des efforts déployés par la commission ministérielle en charge de la question. Il a également évoqué le bilan des travaux de la commission ministérielle chargée du problème des déchets solides, parallèlement à l'affaire de l'exploitation des ressources pétrolières dont bénéficie le pays.

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La principale résolution adoptée par le Conseil des ministres aura été la baisse des tarifs de la connexion au réseau Internet et des communications du réseau de téléphonie mobile, comme l'a indiqué le ministre Mohammad Machnouk à l'issue de la réunion.
Commentant cette double mesure, le ministre des Télécommunications, Boutros Harb, a affirmé en début de soirée que le Conseil des ministres, tenu hier, a revêtu « un caractère historique pour ce qui a trait au dossier de l'Internet et des télécommunications ».

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Nominations
Le Conseil des ministres a par ailleurs reconduit à son poste, pour une période de deux ans, le secrétaire général du Conseil national de la recherche scientifique (CNRS), Mouin Hamzé. Il a d'autre part procédé aux nominations suivantes : Fayçal Chatila, président du conseil d'administration et directeur général de l'hôpital universitaire Rafic Hariri (l'hôpital gouvernemental de Beyrouth) ; Yehya Khamis, directeur général de la Coopérative des fonctionnaires de l'État ; et Yasser Zebiane, président du conseil d'administration et directeur général de l'Institution publique des marchés de consommation.

Il convient d'indiquer sur un autre plan que les membres du gouvernement ont discuté du dossier des réfugiés syriens en soulevant le problème du nombre de réfugiés qui affluent au Liban et la question épineuse du projet d'aménagement de camps d'accueil. Les décisions relatives à l'ensemble de ce dossier ont cependant été reportées à une autre séance.

Rappelons que le pouvoir syrien, appuyé en cela par certains milieux locaux, préconise la mise en place de camps pour les réfugiés syriens qui ont trouvé refuge au Liban, ces camps devant être installés dans le no man's land entre le Liban et la Syrie, selon Damas. Les organismes concernés des Nations unies refusent toutefois un tel emplacement pour des raisons de sécurité.

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