La neuvième commémoration de l'assassinat de l'ancien Premier ministre, Rafic Hariri, célébrée aujourd'hui, a été commentée par plusieurs personnalités.
Le député Henry Hélou a indiqué que « le Liban devrait tenir aux idées de l'ancien Premier ministre qui voulait construire un État de droit et qui était un exemple type de la modération. Rafic Hariri a incarné le rêve des Libanais qui aspiraient à clore le chapitre de la guerre, et à construire une paix civile et un État souverain, indépendant et moderne qui joue un rôle de pionnier dans la région et dans le monde, a-t-il poursuivi.
« Avant son assassinat, Rafic Hariri a commencé à édifier les bases du printemps libanais ; et cela à travers le dialogue et la modération », a-t-il noté.
De son côté, la députée Bahia Hariri a indiqué que les assassins de son frère « ont réussi à tuer l'homme qui est né le 1er novembre, mais ils ne pourront jamais assassiner celui qui est né le 14 février ». Prenant la parole dans une cérémonie tenue à Saïda, elle a indiqué que « Rafic Hariri était un homme d'action ».
Pour sa part, le député Nidal Tohmé a souligné que « le Liban attend la justice qui viendra de La Haye. Ceux qui ont assassiné Rafic Hariri ne voulaient pas que le pays ait une place sur la carte internationale. Ils n'aspirent pas à un État de droit, mais à une république bananière ».
Quant au député Atef Majdalani, il a indiqué que « tous ceux qui ont participé à l'assassinat de Rafic Hariri seront pendus sur la place publique ».
De son côté, le mufti de la République, Mohammad Kabbani, a souhaité que « les Premiers ministres à venir aient l'esprit, la sagesse et la carrure de Rafic Hariri. Ceux qui l'ont tué ont voulu assassiner les idées qu'il défendait », a-t-il dit.
À son tour, l'épouse de l'ancien Premier ministre, Nazek Hariri, a noté que « nous commémorons ce neuvième anniversaire avec le début des travaux du Tribunal spécial pour le Liban ». « Nous avons tellement attendu que justice soit faite, nous ne voulons pas de vengeance, mais juste une justice pour protéger tout le Liban », a-elle dit. « Après neuf ans, Rafic Hariri demeure vivant dans le cœur de tous ceux qui l'ont aimé, qui œuvrent pour un Liban message, un pays de dialogue et de convivialité », a-t-elle souligné en conclusion.
Liban
Rafic Hariri, « l’exemple type de la modération... »
OLJ / le 14 février 2014 à 00h00
UN GÉANT ! COMME IL N'EN NAISSE QU'UN TOUS LES DIX SIÈCLES. SI PHISIQUEMENT IL N'EST PLUS LÀ... SON ESPRIT EST DANS TOUS ET PARTOUT... ET IL VAINCRA !!!
10 h 30, le 14 février 2014