Le porte-parole du Tribunal spécial pour le Liban, Marten Youssef, a mis l'accent sur la nécessité, pour l'État libanais, de continuer à rechercher les accusés dans l'affaire de l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri, et, pour les avocats de la défense, d'avertir le Liban au cas où ils réussiraient à prendre contact avec eux.
M. Youssef, qui était interviewé par la LBCI, a souligné le souci du tribunal de respecter le point de vue des accusés, en rappelant que le rôle du bureau de la défense consiste à protéger les accusés et à préserver leurs droits.
« Le tribunal, a-t-il poursuivi, cherche à maintenir ses distances avec la politique au Liban. Je l'avais déjà affirmé : nous accusons des individus et non pas des partis. Nous demandons aux Libanais de lui donner une chance pour pouvoir connaître la vérité, surtout qu'ils ont la possibilité, pour la première fois, de suivre les audiences. »
À la question de savoir s'il y a un délai pour les verdicts, M. Youssef a répondu en relevant que la justice ne peut pas être limitée dans le temps et que cela dépend aussi de la jonction du dossier de Hassan Habib Merhi et de celui des quatre autres accusés. « Malheureusement, l'avocat de Merhi avait la possibilité d'être hier (jeudi) dans la salle de tribunal, mais il a refusé d'entrer », a-t-il ajouté, avant d'indiquer que l'avocat avait réclamé une poursuite des mesures préliminaires. « Nous verrons par la suite si la jonction des deux dossiers sera utile », a commenté le porte-parole qui a indiqué que le parquet convoquera huit témoins, dont un par vidéoconférence de Beyrouth.
Liban
L’État libanais doit continuer à rechercher les accusés, affirme le TSL
OLJ / le 18 janvier 2014 à 00h00
"L’État libanais" ! Quel état libanais, yâ hassértéhhh !
15 h 26, le 18 janvier 2014