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Liban - Dans les coulisses de la diplomatie

Le Liban au cœur des discussions Hollande-Abdallah le 29 décembre à Riyad

Comme elle l'a fait avec ses partenaires européens, la France va essayer, avec l'Arabie saoudite, de trouver une sortie de crise à l'impasse politique absolue dans laquelle se débat le Liban, surtout à l'approche de l'échéance présidentielle et du vide immense que cela risquerait de laisser.
Le dossier libanais occupera ainsi une place de choix dans les discussions du président français François Hollande et du roi d'Arabie Abdallah au cours du sommet que les deux hommes tiendront à Riyad le 29 décembre prochain.
M. Hollande est conscient, selon une source diplomatique française, qu'une grande partie des Libanais est sensible aux demandes du roi Abdallah. Notamment lorsqu'il s'agit d'arrondir les angles pour accélérer la naissance d'un gouvernement Salam capable d'accompagner les tempêtes qui viennent du Nord, c'est-à-dire de Syrie, et toutes leurs répercussions plus que négatives sur une scène libanaise archidivisée. Le président français estime que Riyad, malgré ces divisions libanaises endémiques, peut jouer un rôle conséquent et contribuer à mettre un terme au manque d'immunité total du Liban, surtout de ces pouvoirs exécutif et législatif. Sans compter, bien sûr, le problème au niveau sécuritaire, à commencer par les voitures piégées et autres attentats-suicide censés punir le Hezbollah de sa violente implication aux côtés des soldats de Bachar el-Assad en Syrie.
Il n'en reste pas moins, selon cette même source, que le problème reste entier : le 8 Mars refuse que l'Arabie saoudite, qui finance l'opposition syrienne, joue le moindre rôle au Liban.
Dans les milieux de l'Élysée et du Quai d'Orsay, on parle de plus en plus du gouvernement Salam, de sa formule, de sa nature, de l'identité des ministres et de la garantie qu'il faudrait donner au 8 Mars avec ce fameux 9+9+6 que le 14 Mars refuse catégoriquement pour l'instant. Et les Français se rendent de plus en plus compte qu'il sera très difficile de résoudre cette quadrature du cercle, particulièrement vicieux. D'autant que Paris est conscient qu'il est des factions libanaises qui se moquent de voir la crise syrienne s'importer au Liban.
Reste cette question que l'on se pose et se repose à Beyrouth : qui pourrait convaincre les deux camps rivaux de l'urgence de sauver le Liban en 2014, année de tous les dangers ?

Comme elle l'a fait avec ses partenaires européens, la France va essayer, avec l'Arabie saoudite, de trouver une sortie de crise à l'impasse politique absolue dans laquelle se débat le Liban, surtout à l'approche de l'échéance présidentielle et du vide immense que cela risquerait de laisser.Le dossier libanais occupera ainsi une place de choix dans les discussions du président français...
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