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À La Une - Liban

Attentat à Beyrouth : l'identité d'un des kamikazes confirmée

Mouine Abou Dahr serait un proche du cheikh salafiste recherché Ahmad el-Assir.

Photo postée sur la page Facebook de Mouine Aboud Dahr (3e, droite, en bleu).

Le commissaire du gouvernement près le Tribunal militaire, Sakr Sakr, a confirmé samedi, l'identité d'un des kamikazes du double attentat suicide mardi à Beyrouth près de l'ambassade d'Iran.

"Les résultats des tests ADN effectués sur Adnane Abou Dahr (le père du Kamikaze, ndlr) et des restes humains retrouvés sur le site de l'explosion ont montré qu'il s'agit bien de Mouine Abou Dahr", a affirmé le juge Sakr Sakr, cité par l'Agence nationale d'information.

Le procureur général par intérim de la Cour de cassation, le juge Samir Hammoud a également indiqué dans un entretien à la radio Voix du Liban (93.3) "que les résultats des tests ADN ont confirmé que Mouine Abou Dahr est le premier kamikaze dans l'attentat près de l'ambassade d'Iran".

Vendredi, une source sécuritaire avait indiqué à l'AFP que les autorités libanaises avaient identifié l'un des deux auteurs du double attentat. L'homme, originaire de la ville portuaire de Saïda, dans le sud du pays, avait des liens avec des groupes salafistes, avait-elle précisé.

La chaîne de télévision LBC avait précisé que Mouine Abou Dahr est un proche du cheikh salafiste recherché Ahmad el-Assir. La chaîne al-Jadeed a, de son côté, indiqué que le jeune homme vivait au Koweït depuis plusieurs années.

L'armée libanaise a affirmé que le père de Mouine Abou Dahr, Adnane, s'est rendu auprès des services de renseignements après avoir reconnu la photo de son fils qui a été diffusée dans les médias.


(Eclairage : Trois foyers favorables aux groupes extrémistes au Liban)


Mardi, un double attentat suicide revendiqué par un groupe lié à el-Qaëda a visé l'ambassade d'Iran à Beyrouth faisant au moins 23 morts. Il s'agissait là de la première attaque contre la République islamique depuis le début du conflit en Syrie.
Selon l'armée libanaise, deux kamikazes ont commis ces attentats à Bir-Hassan, un quartier résidentiel du sud de Beyrouth à majorité chiite et bastion du Hezbollah.

Trois jous plus tard, vendredi 22 novembre, jour de la fête de l'indépendence du Liban, une voiture piégée a été désamorcée dans l'est du Liban, selon une source de sécurité. "L'armée libanaise a réussi à désamorcer à l'aube une voiture de type Buick bourrée de 400 kg d'explosifs qui était garée sur une route de la plaine de la Békaa (un fief du Hezbollah, ndlr) entre les villages de Maqné et de Younine", au nord de la ville de Baalbeck, a indiqué cette source. Selon l'agence nationale d'information (ANI, officielle), le véhicule se dirigeait vers Beyrouth.

La banlieue-sud de Beyrouth avait déjà été secouée par deux attentats l'été dernier, le premier à Bir el-Abed le 9 juillet avait fait 50 blessés et le second à Roueiss le 15 août avait fait 27 morts. Un groupuscule syrien inconnu avait revendiqué ces attentats, affirmant riposter à l'implication du Hezbollah dans les combats aux côtés du régime syrien.

Le 26 mai dernier, deux roquettes Grad de 122 mm avaient en outre explosé dans la banlieue-sud de Beyrouth. L’un des engins avait atteint un parc de voitures situé près de l’église Mar Mikhaël, l’autre dans le quartier Maroun Misk, blessant quatre personnes – des ressortissants syriens – et provoquant des dégâts matériels.

A la mi-octobre, les forces de sécurité avaient annoncé, à la veille de la fête de l’Adha, avoir découvert une voiture bourrée d’explosifs dans un quartier très fréquenté de la banlieue-sud, garée sur le bas-côté de la route et prête à exploser.

 

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Le 26 mai dernier, deux roquettes Grad de 122 mm avaient en outre explosé dans la banlieue-sud de Beyrouth. L’un des engins avait atteint un parc de voitures situé près de l’église Mar Mikhaël, l’autre dans le quartier Maroun Misk, blessant quatre personnes – des ressortissants syriens – et provoquant des dégâts matériels.

A la mi-octobre, les forces de sécurité avaient annoncé, à la veille de la fête de l’Adha, avoir découvert une voiture bourrée d’explosifs dans un quartier très fréquenté de la banlieue sud, garée sur le bas-côté de la route et prête à exploser.

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La banlieue-sud de Beyrouth avait déjà été secouée par deux attentats l'été dernier, le premier à Bir el-Abed le 9 juillet avait fait 50 blessés et le second à Roueiss le 15 août avait fait 27 morts. Un groupuscule syrien inconnu avait revendiqué ces attentats, affirmant riposter à l'implication du Hezbollah dans les combats aux côtés du régime syrien.

 

Le 26 mai dernier, deux roquettes Grad de 122 mm avaient en outre explosé dans la banlieue-sud de Beyrouth. L’un des engins avait atteint un parc de voitures situé près de l’église Mar Mikhaël, l’autre dans le quartier Maroun Misk, blessant quatre personnes – des ressortissants syriens – et provoquant des dégâts matériels.

A la mi-octobre, les forces de sécurité avaient annoncé, à la veille de la fête de l’Adha, avoir découvert une voiture bourrée d’explosifs dans un quartier très fréquenté de la banlieue sud, garée sur le bas-côté de la route et prête à exploser.

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Le commissaire du gouvernement près le Tribunal militaire, Sakr Sakr, a confirmé samedi, l'identité d'un des kamikazes du double attentat suicide mardi à Beyrouth près de l'ambassade d'Iran.
"Les résultats des tests ADN effectués sur Adnane Abou Dahr (le père du Kamikaze, ndlr) et des restes humains retrouvés sur le site...

commentaires (3)

OK...voilà un des deux auteurs apparents. Qui est derrière celui qui est derrière celui qui est derrière...celui qui est derrière? bonne question,non?

GEDEON Christian

19 h 57, le 23 novembre 2013

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Commentaires (3)

  • OK...voilà un des deux auteurs apparents. Qui est derrière celui qui est derrière celui qui est derrière...celui qui est derrière? bonne question,non?

    GEDEON Christian

    19 h 57, le 23 novembre 2013

  • Il continuera longtemps a nous les gonfler ce wazwaz ?? Le Liban possede aujourd'hui une capacite tres amelioree de mettre la main sur les criminels importes salafo wahabites , dehors Bandar!

    FRIK-A-FRAK

    18 h 02, le 23 novembre 2013

  • Enfin bravo pour la justice libanaise .Il s'agit maintenant de savoir ou se cache Ahmad el-Assir.

    Sabbagha Antoine

    16 h 26, le 23 novembre 2013

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