– Malala est une revenante, le genre à traverser le Styx à la nage pour retrouver le rivage des vivants après avoir vu l’enfer.
Malala est une voix, une voix fluette que les talibans ont voulu réduire au silence d’une balle tirée à bout portant. Une voix qui rend fous les intégristes et réchauffe ceux qui ne peuvent se faire entendre.
Malala est un cauchemar, celui de ces talibans qu’elle ne voudrait pas même frapper de sa chaussure pour ne pas se rabaisser à leur niveau même s’ils tentaient à nouveau de la tuer.
Malala est une force de la nature, un visage rond et un doigt levé, non pour prendre Dieu à témoin, mais pour exiger que l’éducation soit un droit pour tous, à commencer par les filles.
Malala est l’impossibilité du cynisme, comme une parenthèse étrange et finalement bienvenue.
– Une souveraine. Une souveraine de l’art de la nouvelle contemporaine. C’est en ces termes que l’Académie suédoise a salué la Canadienne Alice Munro en lui remettant le Nobel de littérature. Alice Munro est la 13e femme et le premier écrivain canadien à se voir décerner ce prix. Elle est aussi la première auteure n’écrivant que des nouvelles à décrocher le Nobel en 112 ans.
Grande exploratrice de la condition humaine et de l’Ontario rural, Alice n’est pas mondaine, pas vraiment arrogante non plus. L’écriture, c’est sa vie. Ça tombe bien, elle ne sait faire que ça, dit-elle, n’a « aucun autre talent », ajoute-t-elle, et « se débrouille mal comme maîtresse de maison ». Alors elle écrit, sans relâche, depuis l’enfance, depuis qu’à 11 ans elle a décidé qu’elle serait écrivaine.
– Janet Yellen a longtemps été « la femme de », la femme d’un Nobel en l’occurence. Aujourd’hui, George Akerlof est l’époux de la présidente de la Fed, soit, dixit Obama, « l’un des plus importants dirigeants politiques au monde ». Autant dire que le couple baigne dans les taux, chiffres, théories, indices et projections, bavardant, entre la poire et le fromage, de contraction et reprise, croissance et récession. Janet Yellen, une « petite femme avec un grand QI » selon ceux qui la connaissent, est aussi une pionnière, la première femme à diriger la Fed en cent ans d’histoire. Obama vient d’effacer une grosse tache sur le pedigree de la Fed. Mieux vaut tard que jamais.
– Dans la nuit de mardi à mercredi, à Paris, le député UMP Philippe Le Ray « a imité la poule », il a caqueté pendant qu’une collègue écologiste, Véronique Massoneau, défendait un amendement à la tribune de l’Assemblée.
Malala est une voix, une voix fluette que les talibans ont voulu réduire au silence d’une balle tirée à bout portant. Une voix qui rend fous les intégristes et réchauffe ceux qui ne peuvent se faire entendre.
Malala est un cauchemar, celui de ces talibans qu’elle ne voudrait pas même frapper de sa chaussure pour ne pas se rabaisser à leur niveau même s’ils tentaient à nouveau de la tuer.
Malala est une force de la nature, un visage rond et un doigt levé, non pour prendre Dieu à témoin, mais pour exiger que l’éducation soit un droit pour tous, à commencer par les filles.
Malala est l’impossibilité du cynisme, comme une parenthèse étrange et finalement bienvenue.
– Une souveraine. Une souveraine de l’art de la nouvelle contemporaine. C’est en ces termes que l’Académie suédoise a salué la Canadienne Alice Munro en lui remettant le Nobel de littérature. Alice Munro est la 13e femme et le premier écrivain canadien à se voir décerner ce prix. Elle est aussi la première auteure n’écrivant que des nouvelles à décrocher le Nobel en 112 ans.
Grande exploratrice de la condition humaine et de l’Ontario rural, Alice n’est pas mondaine, pas vraiment arrogante non plus. L’écriture, c’est sa vie. Ça tombe bien, elle ne sait faire que ça, dit-elle, n’a « aucun autre talent », ajoute-t-elle, et « se débrouille mal comme maîtresse de maison ». Alors elle écrit, sans relâche, depuis l’enfance, depuis qu’à 11 ans elle a décidé qu’elle serait écrivaine.
– Janet Yellen a longtemps été « la femme de », la femme d’un Nobel en l’occurence. Aujourd’hui, George Akerlof est l’époux de la présidente de la Fed, soit, dixit Obama, « l’un des plus importants dirigeants politiques au monde ». Autant dire que le couple baigne dans les taux, chiffres, théories, indices et projections, bavardant, entre la poire et le fromage, de contraction et reprise, croissance et récession. Janet Yellen, une « petite femme avec un grand QI » selon ceux qui la connaissent, est aussi une pionnière, la première femme à diriger la Fed en cent ans d’histoire. Obama vient d’effacer une grosse tache sur le pedigree de la Fed. Mieux vaut tard que jamais.
– Dans la nuit de mardi à mercredi, à Paris, le député UMP Philippe Le Ray « a imité la poule », il a caqueté pendant qu’une collègue écologiste, Véronique Massoneau, défendait un amendement à la tribune de l’Assemblée.
– Malala est une revenante, le genre à traverser le Styx à la nage pour retrouver le rivage des vivants après avoir vu l’enfer.Malala est une voix, une voix fluette que les talibans ont voulu réduire au silence d’une balle tirée à bout portant. Une voix qui rend fous les intégristes et réchauffe ceux qui ne peuvent se faire entendre.Malala est un cauchemar, celui de ces talibans...