Rechercher
Rechercher

Cinema- - Entre parenthèses

En suspension...

Être suspendu dans l’espace, graviter autour d’une orbite sans jamais toucher terre, tourner et tournoyer, mais se connecter avec l’espace et surtout avec les hommes. Voilà ce que Gravity, qui a ouvert hier le Festival international du film de Beyrouth, pose comme questions. Réalisée par Alfonso Cuaron, interprétée par Sandra Bullock et George Clooney, cette œuvre qui a fait l’ouverture de la Mostra de Venise n’est pas simplement un film. C’est une expérience cinématographique nouvelle, un huis clos spatial (que c’est contradictoire ! ), qui invite le spectateur non à s’élever, mais à sonder les abysses contenus en chacun de nous. Trouver ces points de suspension qui parsèment notre vie et les remplir ! Et ce n’est certainement pas accidentel si les protagonistes sont des mécaniciens qui ont en charge de réparer un satellite ! Car tout comme ce satellite, la machine humaine est en danger. Ses boulons, ses vis, sa bobine nécessitent une « ré-vision ». Une nouvelle vision autant des vraies valeurs humaines que de l’essentiel qui anime l’être. Cet essentiel, Alfonso Cuaron nous intime spécifiquement d’aller le chercher ailleurs (et pourquoi pas dans l’espace ? ) si encore on ne l’a pas trouvé sur cette superbe planète Terre qui nous a été offerte en cadeau.
Être suspendu dans l’espace, graviter autour d’une orbite sans jamais toucher terre, tourner et tournoyer, mais se connecter avec l’espace et surtout avec les hommes. Voilà ce que Gravity, qui a ouvert hier le Festival international du film de Beyrouth, pose comme questions. Réalisée par Alfonso Cuaron, interprétée par Sandra Bullock et George Clooney, cette œuvre qui a fait...
commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut