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À La Une - Liban

Gouvernement : ce que Sleiman exige...

Le président appelle les Libanais « à faire prévaloir l’intérêt du Liban au-dessus de tout autre intérêt ».

Le président Sleiman lors de l’entretien télévisé diffusé hier sur Télé-Liban.

Le président de la République, Michel Sleiman, a affirmé que « l’avenir du Liban est prometteur et rayonnant, aussi bien politiquement qu’économiquement », indiquant que « les efforts diplomatiques déployés auront des répercussions positives sur le pays ». Le président a en outre estimé que « la prorogation est une opération non démocratique, rappelant avoir refusé la prorogation de son mandat « car il ne croit pas en l’impossibilité d’élire un nouveau président ».


Le chef de l’État, qui tenait ces propos lors d’un entretien télévisé diffusé hier soir sur Télé-Liban, a déclaré que « le dialogue émane de la déclaration de Baabda et qu’aucune des parties libanaises n’a jusque-là refusé l’appel au dialogue ». Selon lui, la déclaration de Baabda devrait servir de base pour une distanciation du Liban à l’égard du conflit syrien, appelant les parties libanaises qui s’ingèrent dans la crise syrienne « à faire prévaloir l’intérêt du Liban au-dessus de tout autre intérêt ». Il a sur ce plan assuré l’importance de la tenue de la conférence de Genève 2, et a dit n’avoir « aucun problème à y participer ». Le soutien international pour le Liban se manifeste bel et bien, mais tout repose en fin de compte sur les Libanais eux-mêmes, a-t-il ajouté.

 

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Concernant la formation du cabinet, M. Sleiman a rappelé la nécessité de s’attacher aux protocoles constitutionnels. « Nous ne pouvons pas discuter de la déclaration ministérielle avant la formation du gouvernement, ni du vote de confiance avant la déclaration », a-t-il expliqué, appelant toutes les parties à coopérer pour la formation d’un cabinet « fédérateur », « sans faire de la représentation au sein de l’exécutif, un obstacle », « pour trouver rapidement des solutions aux problèmes des citoyens ». En réponse à une question, il a estimé que « l’accord entre l’Iran et l’Arabie saoudite aura sûrement des répercussions positives sur la situation libanaise et régionale, mais le rôle du président est plus important que de discuter de la formation d’un cabinet avec un autre État, quelle que soit sa relation avec le Liban ». « Je certifie que l’Arabie saoudite ne se mêle pas directement de la formation du gouvernement », a-t-il ajouté.

New York
Michel Sleiman a souligné les trois grandes étapes de son voyage à New York : l’Assemblée générale de l’ONU, les rencontres avec les responsables internationaux, et le Groupe de soutien pour le Liban, une réunion « très importante », selon le président, « car elle permet la sauvegarde du modèle libanais et encourage son succès, ce qui constitue un message pour le monde et la communauté internationale ».

 

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Le président a aussi déclaré qu’il a appelé à « un partage du poids de la crise des réfugiés syriens au Liban lors de la conférence, et à une répartition des réfugiés de façon équitable entre les pays ». Il a en outre qualifié ses réunions avec les dirigeants étrangers de « très utiles ». « Il est important que les États écoutent l’opinion du président libanais en personne, et non pas par le biais de rapports diplomatiques seulement, surtout que le Liban est unique par son tissu diversifié, dans la région arabe à majorité islamique, a déclaré le président Sleiman. Il est important que le président américain et autres dirigeants sachent l’opinion du président libanais chrétien en particulier, à propos des développements régionaux », a-t-il poursuivi, révélant avoir discuté avec Barack Obama de la situation des minorités en Orient.


Le président Sleiman a finalement appelé les Libanais à profiter du soutien international pour l’intérêt du pays, « tout en préservant la souveraineté et la dignité libanaises », et a exhorté les responsables « à faire les bons choix ».

 

 

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