Au troisième jour de ses rencontre, le chef de l’État s’est entretenu avec l’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, au siège de l’ambassade qatarie à New York, qui a salué ses efforts afin de préserver la stabilité, l’unité et la paix civile du Liban. Cheikh Tamim a souhaité la formation d’un nouveau cabinet qui puisse consolider cette stabilité. Les deux hommes ont également mis l’accent sur la nécessité d’une solution politique en Syrie.
Le président de la République s’est également réuni avec son homologue turc, Abdullah Gül, avec qui il a notamment évoqué la question des détenus d’Aazaz. M. Sleiman a demandé dans ce cadre au président turc d’intensifier ses efforts en faveur de la libération de ces derniers. Le dossier des deux pilotes turcs a également été soulevé. Le chef de l’État a indiqué que l’enquête se poursuit pour déterminer le lieu où se trouvent les deux hommes afin de les libérer. M. Gül a, à son tour, appelé le Liban à intensifier ses efforts pour obtenir leur libération. Les deux hommes ont exprimé l’espoir que ces deux affaires n’aient pas de répercussions négatives sur les relations bilatérales, d’autant que la Turquie participe à la Finul maritime. Ils ont enfin tous deux exprimé le souhait d’une solution politique à la crise syrienne à laquelle prendraient part les pays voisins de la Syrie, et ont mis l’accent sur la nécessité d’une coordination entre les différentes parties pour trouver une solution à la question des réfugiés syriens.
Rohani et Lavrov
Lors de son entretien avec Michel Sleiman, le président iranien Hassan Rohani a exprimé son soutien au Liban et à sa stabilité, rendant hommage aux efforts du président de la République en faveur de la consolidation de la stabilité. M. Rohani a souligné qu’il se positionnait face à l’extrémisme et qu’il encourageait la modération. Il a condamné, dans ce cadre, les attentats terroristes qui ont visé plusieurs régions du pays. Il a enfin exprimé sa volonté de voir une solution pacifique régler la crise syrienne.
Le chef de l’État a par ailleurs rencontré le président de la République tunisienne, Mounsef Marzouki, le ministre des Affaires étrangères du Luxembourg, Jean Asselborn, et le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, qui a lui aussi rendu hommage aux efforts du président Sleiman en faveur de l’unité, de la souveraineté et de la stabilité du Liban. M. Lavrov a loué dans ce cadre la déclaration de Baabda, souhaitant qu’une telle déclaration puisse être formulée, dans son essence, à l’échelle de chaque pays.
Le ministre russe des Affaires étrangères a confirmé l’aide financière de son pays au Liban pour subvenir aux besoins des réfugiés syriens. De son côté, Michel Sleiman, qui a renouvelé son opposition à l’ingérence de quelque partie libanaise que ce soit dans les combats en Syrie, a apprécié à sa juste valeur l’aide russe accordée au Liban, notamment au niveau du dossier pesant des réfugiés syriens.
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