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Liban

Hollande à « L’OLJ » : Nous devons appuyer, d’abord financièrement, le Liban

Dans son discours devant l’Assemblée générale, le président français François Hollande a plaidé la cause du Liban. « J’ai exposé devant l’Assemblée générale de l’ONU la position de la France concernant les principaux sujets qui sont à l’ordre du jour, a souligné le président Hollande. Sur la Syrie, il y a nos exigences pour la résolution à caractère contraignante, si nous voulons qu’elle soit appliquée, concernant l’aide aux réfugiés, notamment la situation au Liban, et la mobilisation de la communauté internationale », a-t-il indiqué lors d’une conférence de presse tenue au siège de l’ONU.
Évoquant sa rencontre avec le président iranien, Hassan Rohani, le président Hollande s’est dit favorable à un dialogue, mais dans le cadre de la fermeté et l’attachement aux principes de la diplomatie française par rapport à la prolifération nucléaire. « J’ai également insisté sur la lutte contre le terrorisme, particulièrement en Afrique », a déclaré le président Hollande qui a déploré sur ce plan le drame de Nairobi.

Interrogé sur les attentes de la France à la veille de la réunion du groupe international d’appui au Liban, le président Hollande a réaffirmé à L’Orient-Le Jour « l’attachement que la France porte au Liban », tout en rappelant sa rencontre récente à Nice avec le président Sleiman. « Nous avons évoqué la situation des réfugiés, a-t-il indiqué. Tout à l’heure, j’ai donné un chiffre, je ne sais même pas s’il est exact. Il y aurait aujourd’hui 20 % de la population au Liban qui serait d’origine syrienne. Certains disent que c’est davantage, compte tenu des liens de parenté et des travailleurs qui viennent au Liban se réfugier pour simplement vivre. » « Quand on ajoute ce que supporte le Liban du fait d’autres réfugiés, on imagine ce qu’est le fardeau que porte ce pays », s’est-il exclamé. Et de poursuivre : « À la lumière des attentats qui ont été commis ces dernier mois, nous devons appuyer, d’abord financièrement, le Liban. Parce que, dans l’imagerie populaire, peut-être, le Liban n’a pas forcément la réputation d’être un pays pauvre. Mais aujourd’hui, il ne peut plus faire face à l’ensemble des charges qu’il supporte. C’est dans ce cadre qu’intervient la mobilisation de ce groupe. Elle doit d’abord être une mobilisation financière. C’est également un soutien politique pour l’unité, l’intégrité et la sécurité du Liban. Et enfin, il y a une dimension humanitaire puisqu’il y a des organisations qui doivent travailler pour faire en sorte que les réfugiés puissent être accueillis de la meilleure des façons sans que cela nuise à la vie du Liban. »
Dans son discours devant l’Assemblée générale, le président français François Hollande a plaidé la cause du Liban. « J’ai exposé devant l’Assemblée générale de l’ONU la position de la France concernant les principaux sujets qui sont à l’ordre du jour, a souligné le président Hollande. Sur la Syrie, il y a nos exigences pour la résolution à caractère contraignante, si...

commentaires (2)

NON ! N'APPUYER PAS... NOUS RISQUONS DE PERDRE CE QUI EST DANS NOS POCHES !

SAKR LOUBNAN

13 h 14, le 25 septembre 2013

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Commentaires (2)

  • NON ! N'APPUYER PAS... NOUS RISQUONS DE PERDRE CE QUI EST DANS NOS POCHES !

    SAKR LOUBNAN

    13 h 14, le 25 septembre 2013

  • Vraiment un Grand Président, le François Hollande ; surtout en le comparant à l'Ex. "Jakouzy", Gnome et Nain !

    Antoine-Serge KARAMAOUN

    06 h 42, le 25 septembre 2013

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