Dans des propos sur Twitter, cheikh Khaled al-Khalifa a affirmé que le patron du Hezb était « un criminel aux mains tachées du sang des innocents en Syrie, au Liban et en Irak » et que le peuple de Bahreïn n’avait pas à répondre à ses accusations.
Hassan Nasrallah avait qualifié dans son discours mardi les autorités de Bahreïn de « nains ». « Le gouvernement de Bahreïn a recours à l’escalade » face à l’opposition chiite, « mais il ne doit pas penser qu’il peut continuer à réprimer son peuple et faire pression sur les pays étrangers pour qu’ils gardent le silence », avait-il ajouté.
Bahreïn, seule monarchie du Golfe où la population autochtone est en majorité chiite, est secouée par des troubles depuis l’écrasement il y a plus de deux ans d’un soulèvement contre la dynastie sunnite. Cheikh Khaled a défendu la décision des autorités prise fin mai d’interdire aux mouvements politiques locaux d’avoir des contacts avec le parti de Dieu. « Tout contact avec le Hezbollah terroriste est un contact avec l’ennemi, et les coupables devront en répondre devant la loi », a-t-il dit.
"Criminel" ? Pire même.... !
08 h 09, le 26 septembre 2013