Le président Michel Sleiman lors de la réunion au palais de Baabda.
Toujours en prélude à la réunion de New York, Nagib Mikati a présidé une conférence économique, visant à exposer aux représentants de la communauté internationale les répercussions de la crise syrienne sur l’économie libanaise. Cette rencontre s’est déroulée en présence des ambassadeurs et représentants des pays donateurs et des institutions onusiennes, parmi lesquels le coordonnateur résident des Nations unies, Robert Watkins, le coordonnateur spécial du secrétaire général des Nations unies au Liban, Derek Plumbly, le directeur régional de la Banque mondiale pour le Moyen-Orient, Farid Belhage, et la représentante du Haut Comité pour les réfugiés (HCR), Ninette Kelley. « Le Liban est actuellement confronté à une crise de réfugiés d’une ampleur sans précédent », a indiqué M. Mikati. Il a invité la communauté internationale à apporter une réponse « rapide et efficace » à cette crise, afin « qu’elle ne se répercute pas négativement sur la cohésion sociale libanaise ». Le Premier ministre a évoqué « les initiatives prises par les autorités libanaises pour faire face aux répercussions économiques et sociales de l’afflux des réfugiés au Liban ». Il a montré du doigt « les conséquences néfastes de la guerre syrienne sur l’économie libanaise », à savoir, notamment, la paralysie du commerce, la chute du tourisme, le recul des investissements, la hausse du chômage et la baisse des recettes du Trésor. M. Mikati a invité dans ce cadre la communauté internationale à soutenir les efforts libanais pour l’assistance aux réfugiés.
L’organisation de l’entrée en territoire libanais des réfugiés syriens était également à l’ordre du jour d’une réunion présidée par le président Sleiman. Une entrée qui doit se faire « sur base de critères humanitaires bien spécifiques et conformément au droit international », comme l’ont souligné les participants. La réunion s’est tenue en présence du Premier ministre chargé des affaires courantes, Nagib Mikati, des ministres de l’Intérieur et des Affaires sociales, Marwan Charbel et Waël Abou Faour, et du directeur général de la Sûreté générale, le général Abbas Ibrahim.
La situation des réfugiés syriens a aussi fait l’objet d’une réunion au Hermel, organisée par le caïmacam du Hermel, Talal Kataya. Cette réunion, qui a regroupé de nombreux dignitaires et responsables locaux, a porté sur les problèmes de la rentrée scolaire et sur la nécessité de scolariser tous les élèves. M. Kataya a évoqué l’urgence d’organiser la présence, le séjour et le travail des réfugiés syriens. Il s’est aussi penché sur l’assistance aux réfugiés libanais de Syrie.
J'aurais souhaité que l’État se mobilise pour s'occuper du Liban ! S'occuper des autres a toujours été l'échappatoire favorite de nos dirigeants pour fuir les problèmes internes alors que la vie de notre pays est cadencée par tout ce qui est blocage, obstacle et refus depuis bientôt 40 ans, sans parler du cancer nommé Hezb. Lamentables, ils sont tous lamentables. Les étrangers (syriens et palestiniens) le savent très bien puisqu'ils font ce qu'ils veulent chez nous sans crainte et sans reproche.
03 h 13, le 19 septembre 2013