Rechercher
Rechercher

À La Une - syrie

Obama : "Il est très difficile d'imaginer la fin de la guerre civile si Assad reste au pouvoir"

Le président syrien pourrait rester des années au pouvoir, estime un général israélien.

Le président américain Barack Obama. Jewel Samad/AFP

Le règlement du conflit syrien passe par une transition politique et par le départ du président Bachar el-Assad, a répété mardi le président américain Barack Obama, quelques jours après la conclusion d'un accord américano-russe sur le démantèlement de l'arsenal chimique de Damas.

"Gardez à l'esprit qu'il est très difficile d'imaginer la fin de la guerre civile si Assad reste au pouvoir", a-t-il déclaré à la chaîne hispanophone Telemundo.

 

L'accord de Genève conclu samedi en vue du placement sous tutelle internationale des armes chimiques syriennes ne prévoit pas de sanctions pour Damas, ce qui a valu des critiques au président américain.

Son objectif, a rappelé M. Obama mardi, reste néanmoins d'"écarter Assad du pouvoir" en assurant la sécurité des minorités religieuses et en évitant l'émergence d'extrémistes islamistes.

 

(Reportage : Les mille et une nuits de Damas pour oublier la guerre)

 

"Mais, vous savez, nous allons procéder pas à pas. Le premier pas pour le moment est de nous assurer que nous pouvons traiter la question des armes chimiques", a-t-il poursuivi. Le suivant sera d'entamer le dialogue avec toutes les parties, y compris les Etats comme la Russie qui soutiennent le gouvernement syrien pour leur signifier que "nous devons mettre fin à tout cela", a ajouté M. Obama.

 

"Il va être là pendant des années"

Parallèlement, le commandant des forces armées israéliennes à la frontière syrienne a estimé que le président syrien a les moyens de s'accrocher au pouvoir pendant encore des années, même s'il ne contrôle plus la totalité du pays.

 

"Il va être là pendant des années. Je ne vois aucune force susceptible de le renverser du jour au lendemain, même s'il mérite de passer de vie à trépas et que le plus tôt serait le mieux", déclare le général Yair Golan dans un entretien publié mercredi par le quotidien Yedioth Ahronoth.

Le président syrien, ajoute-t-il, peut se contenter de l'actuel rapport de forces sur le terrain. Selon Israël, les forces d'Assad ne contrôlent plus que 40% du territoire syrien mais peuvent empêcher la progression des rebelles grâce à leur supériorité en armes, en équipement et en avions.

 

(Lire aussi: Israël avoue pour la première fois souhaiter la chute d’Assad)

 

Le général Golan dit ne pas trop croire à la menace de M. Assad d'une offensive majeure contre Israël en cas d'intervention militaire occidentale contre son régime. Il souligne que l'armée gouvernementale a perdu 15.000 hommes depuis le début de la guerre et qu'elle a épuisé entre 40% et 50% de ses missiles longue portée, tandis qu'une partie de ses batteries antiaériennes ont été saisies par les insurgés.

 "Il peut nous causer quelque ennui, nous harceler de façon significative, mais il ne peut pas, à l'heure actuelle, s'engager dans une bataille terrestre sérieuse contre l'Etat d'Israël", juge-t-il.

 

Lire aussi

Alibi en sang massif, l'éditorial de Issa Goraieb

 

Septembre, mois des négociations, l'éclairage de Scarlett Haddad

 

Commentaire

Les alliés islamistes de convenance des États-Unis

 

Voir aussi notre dossier

Repères : vers une intervention militaire étrangère en Syrie 
Le règlement du conflit syrien passe par une transition politique et par le départ du président Bachar el-Assad, a répété mardi le président américain Barack Obama, quelques jours après la conclusion d'un accord américano-russe sur le démantèlement de l'arsenal chimique de Damas.
"Gardez à l'esprit qu'il est très difficile d'imaginer la fin de la guerre civile si Assad...

commentaires (4)

Ca c'est le problème de hussein Obama... Le président Assad n'est pas américain. Obama a le droit de penser ce qu'il veut mais ce sont les Syriens qui devront décider du sort de leur président... à la limite, il peut demander à la communauté internationale qu'il manipule habilement, et mettre ainsi son poids dans la balance afin que des élections transparentes se déroulent dans ce cher pays tout en respectant la souveraineté inaliénable de cet l'état. Maintenant que le joujou chimique est en train d'être résolu, ils n'ont plus de raison de jouer aux cow boys sans que cela ne leur coutent leur perte et celle de leur criminels de protégés. Car jouer le tout pour le tout, c'est tout le monde qui sera perdant.. mais ça, hussein qui essaie de redresser la barre économique de son très endetté pays (surtout auprès deschinois) l'a bien compris... alors sa grande gueule, il peut la arder pour lui et pour les siens.

Ali Farhat

21 h 46, le 18 septembre 2013

Tous les commentaires

Commentaires (4)

  • Ca c'est le problème de hussein Obama... Le président Assad n'est pas américain. Obama a le droit de penser ce qu'il veut mais ce sont les Syriens qui devront décider du sort de leur président... à la limite, il peut demander à la communauté internationale qu'il manipule habilement, et mettre ainsi son poids dans la balance afin que des élections transparentes se déroulent dans ce cher pays tout en respectant la souveraineté inaliénable de cet l'état. Maintenant que le joujou chimique est en train d'être résolu, ils n'ont plus de raison de jouer aux cow boys sans que cela ne leur coutent leur perte et celle de leur criminels de protégés. Car jouer le tout pour le tout, c'est tout le monde qui sera perdant.. mais ça, hussein qui essaie de redresser la barre économique de son très endetté pays (surtout auprès deschinois) l'a bien compris... alors sa grande gueule, il peut la arder pour lui et pour les siens.

    Ali Farhat

    21 h 46, le 18 septembre 2013

  • Même si c'est quelque part prétentieux de faire ce genre d'affirmation gratuite ...c'est grave ! les américains n'ont toujours rien compris une fois de plus...à ce qui n'est pas américain...! Le dictateur anxiogène ...a encore malgré lui, de beaux jours devant lui ....

    M.V

    20 h 23, le 18 septembre 2013

  • N'oublions pas que le M.O est une terre de miracle , on avait bien dit que Bashar ne restait plus que 2 semaines , on avait bien prétendu que les scénarios irakiens et lybiens allaient se répéter , on avait bien annoncé l'embourbement des résistants du hezb à Qousseir la libérée et à Homs, on a bien dit que l'Iran avait sur sa tête des "options sur la table " où sont elles peut être en dessous de table ?, on disait récemment que les us/sio allaient attaquer la Syrie ,on nous avait prédit aussi la fin de Poutine, et là on un général raciste et xénophobe qui fait des bilans de morts et de destruction , plus adressés à ses concitoyens apeurés qu'à vouloir dire la vérité qui est toute autre , celle qui éclatera dans sa gueule d'enfoiré s'il croit que le scénario palestinien se répétera à jamais. Tout ce qu'on demande à son gouvernement c'est de rendre la chose volée de gré ou de force !

    Jaber Kamel

    19 h 02, le 18 septembre 2013

  • Assad est synonyme de guerre et massacre. Plus il restera au pouvoir, plus le nombre de chabbiha et de terroristes jihadistes augmentera dans son pays et plus le peuple sera anéanti. Et plus le Liban attendra de voir ce qu'il se passe en Syrie.

    Robert Malek

    18 h 50, le 18 septembre 2013

Retour en haut