Même son de cloche pour le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, qui a appelé « tous les Libanais à faire preuve de retenue, à rester unis et à aider les institutions de l’État, en particulier les forces de sécurité, à maintenir l’ordre et le calme à Tripoli et dans l’ensemble du pays ». M. Ban exprime « l’espoir que les responsables de tels actes lâches de violence seront traduits en justice dès que possible », martelant la « détermination de la communauté internationale à soutenir la sécurité et la stabilité du Liban ». Le patron de l’ONU a également réagi aux tirs de roquettes contre Israël depuis le Liban, se déclarant « très préoccupé “par cette violation flagrante” de la résolution 1701 ».
En outre, le double attentat de Tripoli a « horrifié » l’Union européenne. Sa chef de la diplomatie, Catherine Ashton, a condamné cette attaque terroriste dans les termes les plus forts « et réaffirmé que le terrorisme et l’usage de la violence contre des civils sont totalement inacceptables », selon un communiqué publié par son porte-parole. Mme Ashton souhaite une enquête « rapide » et appelle, elle aussi, « toutes les parties à la retenue ».
L’ambassade américaine à Beyrouth a également condamné le double attentat qui a meurtri la capitale du Liban-Nord, appelant là aussi à un maximum de retenue et de « self-control ».
Enfin, la Syrie a réagi, par la voix du ministère syrien de l’Information, qui a condamné « fermement cet acte terroriste lâche qui a touché notre peuple dans la ville de Tripoli au Liban », appelant à une enquête immédiate. « Les auteurs du crime à Tripoli sont les mêmes que ceux qui ont signé l’explosion de Roueiss et cela n’a qu’un but : semer la discorde et saper la paix civile au Liban. »