La tension demeure latente à Tripoli, où des violences ponctuelles se sont manifestées en toute fin de semaine dernière. Ainsi, des tirs ont été entendus dans la nuit de samedi à dimanche entre les quartiers de Jabal Mohsen, d’une part, et Hay el-Bikar et al-Rifa, d’autre part. Il s’agit de francs-tireurs qui ont d’ailleurs poursuivi leur sinistre besogne hier dans la journée de manière épisodique, selon l’Agence nationale d’information. Ces tirs ont blessé un habitant de Baal Mohsen (Mohammad Abdo Ibrahim) à la jambe droite. Ces tireurs continuent également d’entretenir la tension au niveau des axes traditionnels de confrontation entre les deux quartiers de Jabal Mohsen et Bab el-Tebbaneh, où le trafic a nettement diminué hier. L’armée aurait interdit le passage des voitures vers le quartier d’al-Rifa, Hay el-Bikar ainsi que vers la fameuse rue de Syrie qui, cruelle ironie, divise géographiquement Jabal Mohsen (alaouite) de Bab el-Tebbaneh (sunnite). En outre, la route menant à la place Kobbé aurait été bloquée par des tirs.
Des informations ont enfin circulé sur une bombe lancée à proximité d’un poste de l’armée à l’entrée de la rue de Syrie, au niveau de Malloulé, hier dans l’après-midi, mais cette information a été démentie par l’Agence nationale d’information. Les échos d’une explosion auraient en réalité été causés par un « pétard » de fabrication manuelle, selon le correspondant de l’ANI à Tripoli.
Pendant ce temps... redécouvrir les vieux souksParallèlement à ces violences, la société civile poursuit son mouvement pour la paix civile dans une ville considérée par ses habitants modérés comme un modèle de coexistence, saboté par des mains étrangères. Ainsi, une manifestation de soutien aux anciens souks de Tripoli s’est déroulée hier pour le troisième dimanche consécutif. Les participants se sont réunis dans la matinée pour un petit déjeuner tripolitain traditionnel devant le théâtre-cinéma ach-Chark. La campagne de soutien aux anciens souks, organisée à l’initiative des associations « Opinions et idées » et « Abdallah Hazem Darwiche », vise à sensibiliser les visiteurs et les habitants à « une partie marginalisée de la ville, à savoir l’ancienne Tripoli, au patrimoine dense ». Les manifestants se sont ensuite promenés dans les ruelles des vieux souks (notamment Bab el-Raml, al-Hammam al-jadid, le marché des légumes et le marché des parfumeurs).
La tension demeure latente à Tripoli, où des violences ponctuelles se sont manifestées en toute fin de semaine dernière. Ainsi, des tirs ont été entendus dans la nuit de samedi à dimanche entre les quartiers de Jabal Mohsen, d’une part, et Hay el-Bikar et al-Rifa, d’autre part. Il s’agit de francs-tireurs qui ont d’ailleurs poursuivi leur sinistre besogne hier dans la...
commentaires (3)
C'EST QUE LES FRANCS TIREURS SONT " LES PERCHÉS " ET NON LES TRIPOLITAINS...
SAKR LOUBNAN
14 h 26, le 01 juillet 2013