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Diaspora - Collecte de fonds

Le frère américain de « Anta Akhi »

Loin des yeux, loin du cœur ? Plus du tout pour les citoyens américains d’origine libanaise, qui de plus en plus se rapprochent de là où ils sont venus.

Hagar Hajjar Chémali, un allant professionnel et humanitaire.

Récemment, leur attention était portée sur une collecte de fonds organisée à Washington à l’intention de «Anta Akhi», ce magnifique havre pour personnes souffrant de handicaps, que l’on a voulu similaire à celui des bien portants. Cette initiative revient à une jeune femme des plus dynamiques, Hagar Hajjar Chémali, et à son époux Julien Chémali, qui ont réussi une mobilisation autour de cette cause. Plus de 200 personnes, avec à leur tête l’ambassadeur du Liban Antoine Chédid et son épouse Nicole, avaient répondu à cet appel et se sont ainsi retrouvées à un brunch qui avait été offert par Béchara Nammour dans son restaurant Nayla.
Rappelons que Hagar Hajjar possède plusieurs cordes à son arc. Née aux USA et actuellement l’une des conseillères en matière de politique de gestion des infractions financières et des sanctions qui s’ensuivent auprès de la Réserve fédérale, elle consacre également du temps à des activités humanitaires, spécialement en direction de son pays d’origine.

Tendance familiale
C’est là une tendance familiale: avant elle, ses parents Hadi et Mirella Hajjar avaient organisé une collecte de fonds à Greenwich (État du Connecticut, où ils sont installés), pour «Anta Akhi», après avoir visité cette association au Liban. Leur fille, Hagar Hajjar Chémali, a donc récidivé à Washington, convaincue elle aussi du «magnifique apport» de Anta Akhi, créée en 1992, par une non moins impressionnante personne, Yvonne Chami. C’est ce qu’elle a expliqué en accueillant l’audience, précisant, que cette association ne se contente pas de subvenir à tous les besoins des handicapés, mais vise aussi à changer la manière dont la société les aborde, par le biais de campagnes de prise de conscience et la promotion du concept du «vivre ensemble», en frères dans la paix, la joie, l’amour et l’harmonie. Pour cela, on a prévu des «compagnons de vie» avec lesquels ils peuvent communiquer et qui leur montreront qu’une personne handicapée et celle qui ne l’est pas sont égales. L’audience a aussi été informée de la structure et du fonctionnement de Anta Akhi: son financement (basé sur les donations), son infrastructure (couvrant tous les aspects d’un quotidien complexe et que l’on veut pareil à celui de tout le monde) et les imprévus, également au quotidien (urgences médicales, transport si spécial et tellement coûteux).
À noter que Hagar Hajjar Chémali a réussi à communiquer sa flamme à un groupe de Libanais vivant à Washington dont la coopération l’a aidée à mettre sur pied cet événement, notamment Marie Boustani, Hadi Hajjar, Ramzi Rihani et Kintija E. Chémali. Un effort conjugué qui a permis de réunir 45.000 dollars, aussitôt envoyés à Anta Akhi. D’un caractère optimiste et chaleureux, elle a lancé à tous une invitation à «visiter» La Maison de la tendresse abritant l’association. «Et je vous recommande de rencontrer Yvonne Chami. Elle est à la fois fabuleuse et si sympa. Et sa force, et son intégrité sont une véritable source d’inspiration.»
Hagar en a été si touchée qu’elle a ainsi coopéré à donner un frère américain à Anta Akhi, alors qu’elle-même s’apprête à donner naissance à son premier enfant.

 

Cette page (parution les premier et troisième lundis de chaque mois) est réalisée en collaboration avec l’Association RJLiban. E-mail : monde@rjliban.com – www.rjliban.com

Récemment, leur attention était portée sur une collecte de fonds organisée à Washington à l’intention de «Anta Akhi», ce magnifique havre pour personnes souffrant de handicaps, que l’on a voulu similaire à celui des bien portants. Cette initiative revient à une jeune femme des plus dynamiques, Hagar Hajjar Chémali, et à son époux Julien Chémali, qui ont réussi une mobilisation...