Il a estimé par ailleurs que depuis la bataille de Qousseir, le Hezbollah est directement engagé sur le terrain en Syrie, ajoutant que l’inquiétude de la communauté internationale s’accroît également avec l’augmentation continue du flux de réfugiés syriens au Liban et dans les autres pays du voisinage.
Le porte-parole a vivement déploré les appels lancés par certains chefs spirituels sunnites demandant aux militaires de leur communauté de se mutiner. « Connaissant la sensibilité et la fragilité des équilibres au Liban, on ne peut que constater la gravité de telles prises de position à l’égard de l’armée, et les fractures confessionnelles en Syrie portent en elles un risque de contagion au Liban. »
Il faut revenir aux principes de ces équilibres qui permettent au Liban de vivre, a encore dit M. Lalliot, car si on s’en écartait, le Liban serait emporté...
Par ailleurs, des milieux proches du Quai d’Orsay ont rappelé qu’il est essentiel de tout faire pour contrôler non seulement la frontière syro-libanaise, dont on connaît la porosité, mais aussi les autres frontières de la Syrie avec ses voisins pour empêcher à tout prix une guerre régionale. Ces milieux ont rappelé le principe cher à la France de « rééquilibrer » les forces en présence sur le terrain et qu’il n’y aura pas de « Genève 2 » si cela n’était pas concrétisé.
Ces milieux ont enfin affirmé que malgré la gravité de la situation actuelle et les dérapages que l’on voit, la France n’abandonnera pas ce pays ami et œuvrera pour un soutien de la communauté internationale par l’application des résolutions du Conseil de sécurité relatives au Liban.
commentaires (2)
J'espere tout simplement qu'ils ne prennent pas pour reference le delire obsessionel d'un Nathan/videur, qui a plus besoin d'un psy que de conseiller medical.
Jaber Kamel
10 h 42, le 26 juin 2013