A Baalbeck, le 6 juin 2013, un Libanais observe les dégâts causés par une roquette dont les habitants indiquent qu'elle a été tirée de Syrie. REUTERS/Ahmed Shalha
Un hélicoptère syrien qui lâche deux bombes sur le centre d'Ersal, localité libanaise partisane de la rébellion combattant le régime de Bachar el-Assad. Des roquettes syriennes qui tombent dans le Hermel ou à Baalbeck. Des roquettes qui explosent dans la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, un dimanche matin à l’aube. Des soldats libanais tués, à un barrage, dans l’est du Liban. Tripoli, théâtre de violents combats, à intervalles réguliers…
La crise syrienne n’en finit plus de déborder sur le Liban. Avec la bataille de Qousseir, lancée à la mi mai, et qui s’est conclue par la reprise de cette ville syrienne stratégique par les troupes de Bachar el-Assad, largement aidées par le Hezbollah, les incidents sécuritaires se multiplient au Liban.
Les autorités libanaises condamnent, le président Michel Sleiman dénonce une "violation de la souveraineté" du Liban, l’armée libanaise annonce, dans un avertissement très rare dans l'histoire récente du Liban et de la Syrie, avoir pris "les mesures défensives nécessaires pour riposter immédiatement à toute violation similaire". Mais les incidents ne semblent pas devoir cesser de sitôt.
Lorientlejour.com a dressé une carte des principaux incidents sécuritaires qui ont touché le Liban entre le 26 mai et le 12 juin.
Carte réalisée par Elie Wehbé
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