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Liban

Jones fustige l’aide du Hezbollah au régime Assad

À l’occasion de la commémoration du retrait des troupes syriennes du Liban le 26 avril 2005 et de la révolution du Cèdre, les organisations libano-américaines à Washington ont donné une réception au congrès US à laquelle ont pris part la secrétaire d’État adjointe pour les Affaires du Proche-Orient, Beth Jones, et plusieurs responsables américains. Étaient également présents l’ambassadeur libanais aux États-Unis, Antoine Chédid, et plusieurs représentants de centres de recherche et de la société civile. Prenant la parole, Mme Jones a exhorté tous les États à remplir leurs engagements pour aider le Liban qui continue d’accueillir et d’aider les réfugiés syriens sur son territoire.
Elle a en outre exprimé le soutien de son gouvernement à la politique de distanciation pratiquée par le Liban à l’égard des développements en Syrie, tout en soulignant l’opposition de l’administration US au soutien accordé par le Hezbollah au régime syrien et à la contribution du parti chiite à la brutalité exercée par ce dernier contre son propre peuple. Mme Jones a réitéré l’engagement américain à apporter au Liban une aide en matière de sécurité, en vue de la consolidation de la stabilité, de la souveraineté et de l’indépendance du pays.
Parallèlement, et toujours pour la même occasion, le député Nehmetallah Abi Nasr a affirmé dans un communiqué que le retrait des troupes syriennes en 2005 a permis à l’époque la restitution aux Libanais de leur libre décision politique. Si celle-ci « devait être obstruée par des influences venant de l’extérieur, que ce soit de la Syrie une fois de plus, de l’Arabie saoudite, de l’Iran, des États-Unis ou de n’importe quel État étranger, cela signifie que les Libanais ne sont pas capables de gérer par eux-mêmes leurs affaires et ne méritent pas par conséquent l’indépendance », a indiqué le député.
Pour sa part, un militant du 14 Mars, Karim Rifaï, a indiqué que « la bataille pour la souveraineté, la liberté et l’indépendance de ce régime criminel n’est pas encore terminée dans la mesure où il continue de faire assumer au peuple libanais des pertes énormes depuis son entrée au Liban jusqu’à ce jour ». Dans un communiqué, M. Rifaï a précisé que « la vraie bataille aujourd’hui est de se débarrasser de l’emprise syrienne au Liban », précisant que cette dynamique se résume par une seule expression : « Étendre l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire. » Une entreprise qui doit débuter selon lui par l’envoi de l’armée à la frontière avec la Syrie pour protéger les habitants du Akkar, de Ersal et du Hermel et interdire le transfert d’armes et de militants, ainsi que par la protection de Tripoli et de ses habitants du chaos que le régime syrien planifie dans cette ville, a-t-il ajouté.
À l’occasion de la commémoration du retrait des troupes syriennes du Liban le 26 avril 2005 et de la révolution du Cèdre, les organisations libano-américaines à Washington ont donné une réception au congrès US à laquelle ont pris part la secrétaire d’État adjointe pour les Affaires du Proche-Orient, Beth Jones, et plusieurs responsables américains. Étaient également présents...

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