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Nos Lecteurs ont la Parole

Mariage pour tous, mensonge et argent

Fabienne BLINEAU-ABIRAMIA
Je suis française. Je suis démocrate, républicaine. Je suis attachée aux droits de l’homme. J’aime mon pays passionnément.
Mais, aujourd’hui, je suis malheureuse.
J’ai appris avec respect le nom de notre nouveau président de la République, M. François Hollande, le 7 mai 2012, j’ai pris acte que la France passait aux mains des socialistes.
Madame Démocratie : respect.
Je suis pour ma part gaulliste : adhérente du RPR dès 1986 puis de l’UMP, je milite ardemment et avec enthousiasme pour des valeurs libérales.
Alors, oui, je suis malheureuse car la France se porte mal.
Alors que les Français souffrent, le mariage pour tous divise. Malgré un cri de désespoir contre cette réforme, le président et le gouvernement font la sourde oreille face à une immense partie des Français.
Leur argument pour essayer de décrédibiliser ce cri d’opposition à cette réforme est que les opposants au mariage pour tous sont des catholiques extrémistes ou des militants de l’extrême droite. Alors, non ! Les opposants sont des Français de droite comme de gauche, ne sont pas tous des pratiquants et s’indignent juste que notre société ne sera plus basée sur la conception d’un enfant né de l’union d’un homme et d’une femme.
Autre sujet : suite au mensonge, aussi grave soit-il, du ministre Cahuzac sur son compte en Suisse, rien ne va plus dans le monde politique. Gagner de l’argent, devenir riche était déjà un sacrilège en France mais suite à la décision de rendre publics les patrimoines des ministres, je crois que l’on installe définitivement en France une haine de la réussite, une jalousie de son prochain, un rapport honni avec l’argent.
Mieux que quiconque, les Français de l’étranger s’inquiètent avec tristesse. Quelle société préparons-nous pour nos enfants ? Quelles valeurs véhicule-t-on ? Certainement pas celles d’une société équilibrée, saine et ambitieuse...

Fabienne BLINEAU-ABIRAMIA
Je suis française. Je suis démocrate, républicaine. Je suis attachée aux droits de l’homme. J’aime mon pays passionnément. Mais, aujourd’hui, je suis malheureuse.J’ai appris avec respect le nom de notre nouveau président de la République, M. François Hollande, le 7 mai 2012, j’ai pris acte que la France passait aux mains des socialistes.Madame Démocratie : respect.Je suis pour...
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