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Segundo Bloco, la batucada s’installe au Liban

Au Liban, la scène brésilienne commence à grignoter du terrain. Parmi les nouvelles coqueluches, Xangô, un groupe afro-brésilien de jazz. Segundo Bloco, lui, est né il y a environ un an.

On la voit de très loin. Impossible d’échapper à sa crinière qui balaye le sol d’avant en arrière, au rythme de la puissance des « battements » de percussions, ni à ses déhanchés qui se succèdent. Roberta Meireles, caractère vibrant du groupe de percussion Segundo Bloco donne le ton. Sur le podium du DRM, pas de place à l’inhibition. Les percussionnistes et danseurs y vont comme ils le sentent, dispersant une énergie qui convertirait le plus introverti. Autour de Roberta, une ribambelle de jeunes musiciens et musiciennes, comme Kevin Safadi, Nour Nasr, Khalil Antoun, Rachel Traboulsi, Yani Kokozaki, Cyril Menassa ou encore Sabine Sabbagh, qui battent les surdos, jumbés, tamborims, cuicas, avançant puis reculant, à l’image d’un carnaval de Rio. Segundo Bloco, groupe de batucada, genre de musique brésilienne traditionnelle, réunit les Ritmistas, membres de la batterie de samba et les Passistas qui en sont les danseurs.
« La scène brésilienne a toujours existé par l’intermédiaire de l’ambassade et du consulat brésiliens, explique Nassib el-Khoury, 25 ans, fondateur de Passos Allegres, école de capoeira et de batucada. Segundo Bloco est le premier, et actuellement le seul groupe de batucada au Liban. On est à la recherche d’autres groupes afin de réaliser un jour un grand carnaval. »

Passos Allegres
C’est lors d’un échange d’étudiants dans le cadre du programme Erasmus, il y a quatre ans, que Nassib, alors en licence de business à l’AUB, assiste à une classe de capoeira à Berlin. Il prend quelques cours à l’école Filos de Bimba, puis rentre au Liban et décide d’y fonder une école en amenant une professeure brésilienne, la fameuse Roberta Meireles. « Au départ, je me suis limité au capoeira, puis on s’est ouvert à la danse et à la batucada », explique-t-il.
En 2011, la bande fait sa première performance au DRM. « Les spectateurs ont beaucoup aimé les prestations du groupe. L’énergie véhiculée lors des spectacles attire presque tout le monde », confie Nassib.
Segundo Bloco est sans cesse à la recherche de musiciens et de danseurs. « Nous recrutons actuellement des danseurs et percussionnistes pour effectuer des chorégraphies qui intègrent la capoeira, diverses danses afro-brésiliennes et la batucada », conclut Nassib.

Maya SOURATI
On la voit de très loin. Impossible d’échapper à sa crinière qui balaye le sol d’avant en arrière, au rythme de la puissance des « battements » de percussions, ni à ses déhanchés qui se succèdent. Roberta Meireles, caractère vibrant du groupe de percussion Segundo Bloco donne le ton. Sur le podium du DRM, pas de place à l’inhibition. Les percussionnistes et danseurs y vont...
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