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Liban

Défilé de personnalités et de délégations devant la tombe de Hariri

Pour la huitième commémoration de l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, plusieurs personnalités politiques et diplomatiques et un grand nombre de délégations populaires se sont recueillies sur la tombe de l’ancien chef de gouvernement et de ses compagnons, près de la mosquée al-Amine au centre-ville.


Dans le même temps, à 12h55, heure à laquelle l’attentat du 14 février 2005 a eu lieu, la flamme de la liberté, devant la statue de Rafic Hariri, près du Saint-Georges, à Aïn Mreissé, a été allumée.


Le ministre de l’Information, Walid Daouk, une délégation du Front de lutte nationale, comprenant les ministres Ghazi Aridi, Alaeddine Terro et Waël Bou Faour, une autre du comité exécutif du Renouveau démocratique, conduite par M. Antoine Haddad, et une autre du Henchag, ainsi que des députés du 14 Mars se sont notamment rendus près de la tombe de Rafic Hariri, au centre-ville de Beyrouth.


Dans une déclaration à la presse, le député Marwan Hamadé a qualifié de « maudite » la journée du 14 février 2005 « qui a provoqué au Liban un séisme dont les répliques sont ressenties jusqu’à aujourd’hui dans certaines capitales arabes, notamment à Damas la bien-aimée où le peuple syrien héros s’oppose au régime qui l’a oppressé pendant quarante ans ». La révolution de « ce peuple est plus efficace que tous les tribunaux internationaux », a-t-il ajouté.


M. Hamadé a estimé que l’acte d’accusation du Tribunal spécial pour le Liban et la manière avec laquelle le TSL a été combattu « constituent autant de preuves irréfutables qu’il y a eu, au cours de plusieurs étapes, des tentatives de torpiller l’enquête, de mettre en place de faux témoins et de terroriser le Parlement, le gouvernement et le peuple libanais ». « Tout cela montre que les instigateurs du crime en Iran et à Damas ne veulent pas que l’action du TSL débouche. Mais qu’ils se rassurent : la vérité peut tarder à apparaître, mais nous finirons par obtenir notre droit », a assuré M. Hamadé, en soulignant « la cohésion nationale qui s’est manifestée après l’assassinat de Rafic Hariri ».


À son tour, le député Jammal Jarrah a estimé que « ce qui se passe aujourd’hui au Liban s’inscrit dans le prolongement de l’assassinat de Rafic Hariri pour torpiller son projet portant plus particulièrement sur l’unité nationale et la coexistence auxquelles il était attaché ». « Mais les Libanais restent fidèles à ces deux principes, ainsi qu’au projet du martyr qui n’est autre que l’édification d’un État », a-t-il poursuivi, en réaffirmant l’engagement du courant du Futur à « œuvrer pour l’édification d’un État démocratique et préserver l’unité et la coexistence du peuple libanais, quelles que soient les tentatives de discorde ».


Membre du bureau politique du courant du Futur, M. Rached Fayed a indiqué, de son côté, que « le projet de réédification du centre-ville ne peut pas être dissocié de celui du rétablissement de la cohésion entre les Libanais ».


Dans une déclaration au site d’informations nowlebanon, le secrétaire général du courant du Futur, Ahmad Hariri, a invité pour sa part les Libanais à « s’attacher davantage à l’œuvre de Rafic Hariri fa ce aux initiatives anormales avancées pour modifier les formules sur lesquelles le Liban repose, que ce soit à travers les lois électorales ou la composition du pays ».


Abondant dans le même sens, l’ancien député Moustapha Allouch a estimé que « maintenant que les instigateurs du crime ont été identifiés, il est possible de réaliser pourquoi Rafic Hariri a été tué ». « On voulait lier le Liban à l’axe de l’aventure et de la moumanaa. L’action du Hezbollah et du régime syrien en est la preuve », a-t-il dit. Quant aux députés Mohammad Kabbara, Khaled Daher et Mouïne Merhebi, ils ont souligné, dans un communiqué, « que le sang de Hariri n’aura pas été versé inutilement ».


Le député Kataëb Samer Saadé a, pour sa part, relevé l’importance du meeting du BIEL « qui confirme l’alliance entre les forces qui se sont rassemblées en 2005 pour emprunter le même chemin de liberté, de souveraineté, d’indépendance et faire face aux armes illégales ».

 

 

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Dans le même temps, à 12h55, heure à laquelle...

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