Le chef du PSP, Walid Joumblatt, a accusé hier le gouvernement, dont il est l’une des composantes, de « fuir ses responsabilités » dans la question de l’échelle des salaires dans la fonction publique.
M. Joumblatt, qui a consacré à ce dossier son intervention hebdomadaire dans l’organe de son parti, al-Anba’, reproche au gouvernement de ne pas s’attaquer, dans sa quête des moyens de financer cette échelle des salaires, aux sources de la corruption et de la dilapidation des fonds publics.
« Au lieu de cela, on s’oriente vers des décisions susceptibles de mener à des résultats désastreux aux plans écologique et architectural », souligne-t-il, en allusion aux propositions visant à élargir le coefficient d’exploitation.
« Ne serait-il pas préférable de s’orienter vers des mesures plus radicales, comme le traitement du dossier éternel des atteintes au domaine public maritime et celui des trafics » sécuritaires et partisans « au port et à l’aéroport de Beyrouth ? » s’interroge-t-il.
Le chef du PSP évoque également une remise en question « radicale » des politiques fiscales en vue d’une plus grande justice sociale.
D’autre part, M. Joumblatt s’interroge sur les causes qui « retardent de façon chronique la solution des problèmes de l’électricité ». « Où sont donc les navires promis ? » se demande-t-il dans une évidente critique à l’adresse du ministre de l’Énergie, Gebran Bassil.
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07 h 51, le 11 décembre 2012