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À La Une - Révolte

La Coalition de l'opposition syrienne nomme son "ambassadeur" à Londres

Les rebelles coupent Alep de l'est du pays.

Des soldats syriens devant des chars dans la localité de el-Layramoun à Alep, le 26 novembre 2012.

La Coalition de l'opposition syrienne a nommé lundi Walid Safour comme "ambassadeur" à Londres et devient ainsi le second après celui de Paris.

"La Coalition de l'opposition annonce la nomination à Londres du président de la commission syrienne des droits de l'homme (CSDH), Walid Safour, comme ambassadeur à Londres. Il sera ainsi le second ambassadeur de la révolution syrienne", indique-t-on sur la page Facebook de la Coalition nationale de la révolution syrienne.

Sur le terrain, les rebelles, qui tentent d'encercler Alep, ont pratiquement coupé les routes venant de la province de Raqa, dans le nord-est de la Syrie. Après plusieurs jours de siège, les insurgés sont parvenus à s'emparer du barrage Techrine sur l'Euphrate, entre les provinces d'Alep et de Raqa, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

"Cette prise signifie qu'il n'y a pour l'armée quasiment plus de routes reliant Raqa et Alep. Il reste un chemin traversant aussi la rivière mais très difficile et très escarpé", a expliqué à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH, une organisation basée au Royaume-Uni et s'appuyant sur un réseau de militants et de médecins.

Selon lui, "la principale route venant de Raqa et passant par As-Saoura (sur l'Euphrate) est partagée entre rebelles et forces du régime, donc l'armée ne peut pas compter dessus. L'autre passant par Techrine était la dernière sous contrôle de l'armée, mais maintenant, elle ne peut plus l'utiliser".

 

 


Plus à l'ouest, un chasseur-bombardier a largué plusieurs bombes ou roquettes à proximité d'une école abritant un centre de commandement rebelle à Atmé, à 2 km de la Turquie, sans l'atteindre ni faire des victimes, selon un journaliste de l'AFP. Ces bombardements ont semé la panique parmi les déplacés qui sont passés par centaines en Turquie avant de revenir. Cette localité, dont un afflux de réfugiés a fait tripler la population de 7.000 habitants, est un centre névralgique de la rébellion et ses environs abritent de nombreux rebelles.

 

Selon un premier bilan de l'OSDH, les violences ont fait 34 morts lundi en Syrie, dont 16 civils, 16 rebelles et deux soldats, surtout dans la région de Damas. Dimanche, 119 personnes avaient péri dans ce conflit, qui a fait en 20 mois plus de 40.000 morts, selon la même source.

Une dizaine d'enfants ont péri dimanche dans un bombardement aérien sur Deir Assafir, au sud de Damas, ont rapporté des militants, affirmant qu'ils avaient été tués par des bombes à sous-munitions.

 

Selon l'UNRWA, l'agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés palestiniens, quelque 300.000 à 500.000 réfugiés palestiniens en Syrie sont affectés par la guerre et ont besoin d'aide humanitaire. L'agence fait porter à "toutes les parties en Syrie la responsabilité" de la mort de civils.

Le Comité international de la Croix-Rouge a une nouvelle fois demandé aux belligérants de faire "en tout temps la distinction" entre civils et combattants, alors même que la situation humanitaire se détériore.

 

De son côté, le Conseil national syrien (CNS), importante composante de l'opposition, a dénoncé la mort de 130 personnes en trois semaines à Daraya, dans la banlieue sud de Damas.

Selon l'OSDH, il s'agit à 80% de rebelles alors que l'armée tente de chasser les insurgés de leurs bases arrières dans les vergers qui bordent Damas.

 

(Lire aussi : Les Patriot sont une « nouvelle provocation » d’Ankara, affirme Damas)

 

 

Pour sa part, le journal pro-gouvernemental al-Watan a rapporté que l'armée avait progressé dans Daraya, affirmant avoir infligé de lourdes pertes aux "terroristes d'el-Qaëda".

 

Les officiers de l'Armée syrienne libre (ASL), principale faction de l'opposition armée, ont annoncé avoir formé une commission chargée de "poser les fondations saines" d'une future armée nationale.

 

La France a décidé d'allouer à l'opposition une aide humanitaire d'urgence de 1,2 million d'euros, a annoncé son ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius.

 

Par ailleurs, François Hollande doit évoquer la Syrie mardi à Paris avec le Premier ministre russe Dimitri Medvedev.

 

Selon le numéro deux du Hamas palestinien, Moussa Abou Marzouk, l'Iran est en train de perdre ses soutiens au sein de l'opinion publique dans les pays arabes en raison de son appui au président Bachar el-Assad.

 

 

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Le nombre des réfugiés syriens a doublé en trois mois ; le Liban, première destination...

 

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commentaires (8)

EXCELLENT.................

ANATOLE VASILIS

05 h 10, le 27 novembre 2012

Tous les commentaires

Commentaires (8)

  • EXCELLENT.................

    ANATOLE VASILIS

    05 h 10, le 27 novembre 2012

  • L'Incertitude sur l'avenir plane...

    SAKR LEBNAN

    02 h 09, le 27 novembre 2012

  • Ah, mardi finalement! Rabieh? Hello Rabieh? Tiens, pas d' reponse? :)

    Fady Challita

    01 h 11, le 27 novembre 2012

  • Les 2 se valent.... Que ce soit l'un ou l'autre... La syrie n'est pas sortie de l'auberge (et tant mieux) Tant qu'ils sont occupésà s'entretuer entre eux, ils nous fichent la paix. Faut il que les libanais de leur côté...qu'ils leur fichent la paix aussi et s'occupent de leur pays au lieu de s'occuper "de qui va régner en syrie" ... Là, c'est une autre paire de manche...Personne ne règnera sur personne...En syrie , Ils vont se taper dessus jusqu'à épuisement. Avant 1970 (avant ASSAD) : Tous les 2 ans voire 6 mois, il y avait un coup d'état militaire et révolution...Le général renversé fuyait vers le Liban pour se protéger...C'est cela qui se répète...Sauf que maintenant, cela se passe dans le cadre d'une guerre civile entre un pouvoir aux abois et des rebelles de tous poils dont des islamistes ne respectant ni femmes, ni enfants, ni autres communautés... FEKHAR YEKASSER BA3DO... Comme ils disent eux mêmes en dialect syrien "MALNA OU MALONE"

    Jean-Pierre EL KHOURY

    10 h 23, le 26 novembre 2012

  • Essayer de diviser le pays en états confessionnels tel est le but de la guerre civile syrienne .. A suivre Antoine Sabbagha

    Sabbagha Antoine

    09 h 06, le 26 novembre 2012

  • Une bonne nouvelle. La roue a déjà tourné !

    Pierre koury

    07 h 44, le 26 novembre 2012

  • Lesquels....bonne question,non? les syuriens ou la bande d'enfoirés islamistes qui est venue s'agréger à cette révolution?Réveillez vous braves gens...la révoulution d'aujiurd'hui n' a rien à voir avec celle d'hier

    GEDEON Christian

    07 h 21, le 26 novembre 2012

  • La situation ne cesse de se compliquer. Vivement Mardi...

    Jack Hakim

    05 h 54, le 26 novembre 2012

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