Le leader du Parti national libéral, le député Dory Chamoun, a fustigé le dernier discours du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, comparant sa prestation médiatique à l’attitude du commerçant qui fait étalage de toute sa marchandise à la veille de la proclamation de sa faillite.
Dans une interview accordée hier après-midi à la MTV, M. Chamoun a souligné que le ton et la teneur du discours de Hassan Nasrallah constituent « un signe de faiblesse et non pas de force ». « Le Hezbollah, a précisé Dory Chamoun, est l’allié du régime syrien qui est en voie d’effondrement. Il est aussi l’allié de l’Iran qui fait face à une profonde crise économique et financière. Ce parti a bâti sa force sur l’aide sociale qu’il n’est plus en mesure d’assurer comme auparavant. De ce fait, sa popularité au niveau de la rue chiite est en baisse, d’autant que la banlieue sud est confrontée à de graves problèmes d’ordre sécuritaire et moral. »
Le Hezbollah et Israël
M. Chamoun a d’autre part réfuté les accusations de traîtrise et de collaboration avec Israël lancées par le chef du Hezbollah contre certaines factions du 14 Mars, notamment au niveau de la composante chrétienne du 14 Mars. Le leader du PNL a tourné en dérision les slogans de la Résistance contre Israël brandis par Hassan Nasrallah. Il a relaté à cet égard le fait suivant : « À l’époque de l’occupation israélienne de Jezzine, j’ai reçu un jour, à l’aube, la visite d’un habitant d’un village situé près de Jezzine. Il a fait état d’une vive tension dans sa région entre Amal et le Hezbollah, et il m’a raconté que les Israéliens étaient intervenus pour faciliter le passage d’éléments armés du Hezbollah venant de la Békaa et qui voulaient rejoindre les combattants du Hezbollah au Liban-Sud. À partir de ce fait précis, nous prions le commandement du Hezbollah de cesser de faire de la surenchère au sujet de la Résistance. »
Le leader du PNL s’est déclaré par ailleurs opposé à l’armement des partisans de cheikh Ahmad al-Assir afin d’éviter une confrontation sunnito-chiite. M. Chamoun a pressé l’État sur ce plan d’assumer ses responsabilités, refusant à ce propos tout armement en dehors du cadre de l’État.
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Et NÉMÉR éhhh AUSSI par rapport à l’Autre "BÉRET déshérité", Yâ hassértéhhh !
06 h 41, le 15 novembre 2012