L’usage de cet outil intervient au cours d’un processus thérapeutique fondé sur l’interprétation de représentations métaphoriques que les patients donnent d’eux-mêmes et de leurs partenaires. «Le pouvoir des métaphores est incontestable, affirme Labaki. Un mot prononcé par le patient dit plus que mille choses. La métaphore permet d’aller plus vite vers l’essentiel.»
«Cloé est une note de musique rouge qui sautille sur une partition. Elle est peut-être un peu fatiguée...» Telles des imagiers, des collages de sentiments refoulés, inavoués, les métaphores sont décodées. À la manière des conteurs invétérés, Labaki révèle leurs mille et une facettes: Cloé ressent le besoin de s’inscrire dans un couple, mais a peur d’être retenue prisonnière loin de son environnement familial. «Le recours à la métaphore, aux images, nous livre un espace imaginaire où explorer les bonnes raisons de changer ou de ne pas changer dans sa vie.» Et les patients, baguette magique en main, décident de leur propre sort.
Cendrillon et le Petit Prince n’auraient pas pu demander mieux!
Nidal AYOUB (AFEJ)
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