« La guerre sera longue. Et ce sera probablement notre tour prochainement. » Cette phrase de Walid Joumblatt, prononcée dans une interview accordée il y a quelques jours au journal qatari al-Charq lors de sa visite à Doha, ne peut passer inaperçue. Le leader druze est en effet réputé pour être celui dont les radars captent le mieux les signaux des développements régionaux. Que cache donc cette (nouvelle) mise en garde de l’ex-chef du Parti socialiste progressiste ? Résume-t-elle ses récents entretiens au Qatar ? Si ces questions se posent, c’est d’abord parce que Doha est impliqué dans la médiation pour un cessez-le-feu entre le Hamas et Israël, à l’heure où le Hezbollah s’active à partir du Liban-Sud en soutien au mouvement palestinien. Ensuite parce que le chef druze a toujours redouté le scénario d’une guerre totale au Liban,...