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Liban - Catastrophe naturelle

Ouragan Sandy : des Libanais de la côte Est témoignent

Beaucoup de Libanais ont été affectés par la violente tempête qui a ravagé la côte Est des États-Unis.

Cette photo a été prise par Tamara Achi au sud du New Jersey où elle réside.

Même après le passage de l’ouragan Sandy, les habitants du nord-est des États-Unis restent terrés chez eux, munis de stocks de provisions. Une majorité d’entre eux, dont beaucoup de Libanais, demeure sans électricité. D’autres ont trouvé refuge dans des régions qui n’ont pas été gravement atteintes par la tempête.
Qu’en est-il des Libanais résidant dans les zones touchées ? L’Orient-Le Jour a pris contact avec quelques-uns parmi eux à travers les réseaux sociaux pour en savoir plus sur leur expérience avec Sandy.
« À New York, c’est la partie sud qui a subi le plus de dégâts. Chez moi, l’eau et l’électricité sont toujours coupées. Pour le moment, je loge chez une amie qui habite dans la partie nord de la ville », raconte une femme qui souhaite garder l’anonymat.


L’impact sur l’électricité est grave, et les habitants craignent d’en être privés pour longtemps. Un grand nombre de restaurants ont fermé leurs portes, et le métro ainsi que d’autres transports publics sont interrompus pour une période indéfinie.


« On nous avait annoncé l’arrivée de la tempête dès dimanche. Le métro a été fermé le soir même », indique Dina Daoud. Étudiante à NYU, elle précise que les cours ont été annulés dès lundi. « Je suis restée chez moi depuis, et quand je suis allée acheter des provisions, il n’y avait déjà plus d’eau, de pain et de riz sur les étals des supermarchés. Les zones proches des rivières avaient été évacuées depuis dimanche. Jusqu’à lundi soir, je pensais être encore à l’abri des dégâts, mais à 21h, je n’avais plus d’électricité. J’étais aussi privée d’eau », poursuit-elle.
Dina se souvient encore de la scène dont elle a été témoin dans la partie sud de Manhattan. « Les gens couraient dans tous les sens. Ils tentaient de trouver un moyen de transport efficace pour aller vers le nord. L’affolement a même poussé certains à s’y diriger à pied », raconte la jeune femme. « Les taxis ont profité de la situation pour éteindre leurs compteurs et hausser les prix », ajoute Dina. Sans réseaux téléphoniques et Internet et sans télévision, la panique s’est accentuée. « Certaines personnes sont toujours sans nouvelles de leurs proches et ignorent comment la situation a évolué », raconte-t-elle.


Plus loin, Tamara Achi retrace les ravages de Sandy en Virginie, au sud du New Jersey. « L’ouragan a frappé lundi, vers 20h30. Dans tout le quartier, l’électricité a été coupée. Certaines maisons ont été détruites à cause de la chute d’arbres sur les toits. » Tamara habite à Great Falls, une région située au milieu d’une forêt. « La tempête est passée, mais nous avons un gros problème à présent : les arbres et les poteaux électriques abattus bloquent les routes, ce qui crée un sérieux problème de circulation. » Les écoles dans la région sont toujours fermées et les rues sont vides.
Même dans les régions qui n’ont pas été affectées par Sandy, les habitants ont quand même pris des précautions avant et pendant la tempête. Alexandre Issa el-Khoury, étudiant à l’université de Columbia à New York, précise ainsi que l’établissement a préféré annuler les cours, en conseillant aux étudiants de rester chez eux. D’autres universités à Boston et dans le Massachusetts ont suivi le même exemple.

Même après le passage de l’ouragan Sandy, les habitants du nord-est des États-Unis restent terrés chez eux, munis de stocks de provisions. Une majorité d’entre eux, dont beaucoup de Libanais, demeure sans électricité. D’autres ont trouvé refuge dans des régions qui n’ont pas été gravement atteintes par la tempête.Qu’en est-il des Libanais résidant dans les zones touchées ?...
commentaires (1)

Qu'ils rentrent au pays, no place like home sweet home.

Jaber Kamel

13 h 56, le 01 novembre 2012

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Commentaires (1)

  • Qu'ils rentrent au pays, no place like home sweet home.

    Jaber Kamel

    13 h 56, le 01 novembre 2012

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