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À La Une - Rencontre

Maya Abdelnoor, fidèle et passionnée !

Le Collège Notre-Dame de Nazareth a toujours été sa seconde maison, un lieu auquel Maya Abdelnoor se sent liée par une appartenance, un engagement indéfectible et aujourd’hui une mission de pérenniser.

Maya Abdelnoor, un sourire rayonnant.

« Je n’ai pas de bureau », confie d’emblée la présidente du comité directeur, Maya Abdelnoor, recevant ses visiteurs à l’entrée des Créneaux, heureuse de faire le tour du propriétaire en parfait guide des lieux. Mon bureau, dit-elle, c’est toutes les pièces du club. « Dans ce quartier qui entoure et cadre le Collège Notre-Dame de Nazareth, Maya a grandi, étudié, vécu. Depuis, rien n’a changé sinon un mariage, des naissances, l’arrivée des enfants et des petits-enfants. » « Je me réveille, confie-t-elle, avec la vue sur l’école, le son de la cloche et le brouhaha des élèves dans la cour. Ma journée est ponctuée par les événements qui s’y déroulent, les fêtes et les rassemblements. Je regarde passer les saisons et le temps. Il en est ainsi depuis mon enfance... J’y ai été élève, présidente du comité des parents, membre et vice-présidente du comité directeur fondateur et présidente du comité directeur actuel. »
Élève de ce collège où, dit-elle, elle a tant appris, Maya s’est toujours activée dans de nombreuses associations caritatives et notamment à Help Lebanon où elle s’occupait du médical dans les orphelinats, radios et autres examens à accomplir accompagnée d’un spécialiste. Elle a également collaboré aux recherches de son époux Alex (directeur du département immunologie de l’AUB) sur la transplantation au Liban. « Le projet des Créneaux me sort du cœur », dit-elle.

La mission
« C’est un projet qui remonte à 1993 », précise Maya Abelnoor. À l’époque, sœur Suzanne Cousin, supérieure du Collège Notre-Dame de Nazareth, avait soulevé la nécessité de construire une piscine pour permettre aux bacheliers de s’entraîner avant les examens officiels. De plus, Achrafieh n’avait aucun centre sportif. Seul l’ENB proposait un terrain de tennis. « Sœur Cousin lance alors au comité des anciennes la folle idée de créer un club. » « Je vous donne un terrain de 1 800 m2, voyez ce que vous pouvez en faire ! » Autour d’elle et de Josette Kfoury, alors directrice de l’école, les troupes se mobilisent. Mona Ghannagé, Maya Abdelnoor, Randa Makhoul, Dany Baz, Hoda Semaan, Anne-Marie Choueiri, Nada Asseily et Simone Kosremelli se mettent à l’œuvre avec la volonté de « mettre sur pied quelque chose qui soit fait par et pour les anciennes. Certaines se chargent des statuts juridiques et autres permis, l’architecte Simone Kosremelli conçoit la maquette du projet. Toutes lancent des appels d’offres pour obtenir « le top au meilleur prix » et toutes s’acharnent également à trouver des fonds. Des abonnements à vie sont alors proposés à 3 500 dollars par famille et 2 500 dollars par personne. Aujourd’hui, ils valent 12 000 et 20 000 dollars ! « Je me souviens de ces moments où nous étions installées derrière des bureaux de fortune, au collège, devant une longue queue de personnes venues s’inscrire... Nous étions aux anges ! »
En 1996, la construction commence, assurée par Alfred et Jacques Matta. La première pierre posée, le regretté Félix Wehbé est engagé comme directeur. « C’était un être extraordinaire, souligne Maya. C’est lui qui a établi les bases du club et son organigramme, lui qui a distribué les fonctions, engagé les employés, défini les salles. En 1998, les Créneaux, pas encore achevés, ouvrent leurs portes et dévoilent une superbe piscine. Une émouvante messe, que nul n’a oubliée, est célébrée par le père Ducruet dans le parking. »

L’état des lieux
« Cet été, la piscine des Créneaux s’est fait une nouvelle beauté avec l’installation d’une nouvelle voûte, aussi impressionnante que la précédente. Les lieux se sont développés au cours des années pour prendre une forme définitive, adaptés aux besoins et aux souhaits des 580 adhérents et des nombreux abonnés. Dès sa construction, le club avait étonné par son côté avant-gardiste avec des salles ouvertes les unes sur les autres sans pour autant déranger les sportifs ; par l’utilisation de matériaux, tels le bois et le béton, et enfin par une circulation interne idéale et des activités sportives diversifiées. Avec 20 moniteurs et 19 disciplines, des cours de gym, de yoga, de tennis, de squash, de zumba et de danse, des activités pour enfants, des conférences, des ventes aux enchères, des randonnées, et une soirée-dîner les jeudis soirs, tout le monde est satisfait. »
« Mais ce n’est jamais assez, précise Maya Abdelnoor avec un grand sourire. Nous avons pour nouveaux objectifs d’agrandir la salle de sport et, surtout, d’achever l’agencement du théâtre Georges Schehadé pour les représentations théâtrales et cinématographiques, les concerts, ballets et conférences. Nous avons ce rêve de créer un lieu d’échange et de dialogue pour les jeunes qui vienne compléter les activités physiques. Mon but, conclut-elle, est d’attirer et de rendre heureux le plus de monde possible ! »
« Je n’ai pas de bureau », confie d’emblée la présidente du comité directeur, Maya Abdelnoor, recevant ses visiteurs à l’entrée des Créneaux, heureuse de faire le tour du propriétaire en parfait guide des lieux. Mon bureau, dit-elle, c’est toutes les pièces du club. « Dans ce quartier qui entoure et cadre le Collège Notre-Dame de Nazareth, Maya a grandi, étudié, vécu....
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