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Liban - Rencontre

Paris réaffirme son refus de l’impunité face au terrorisme

La ministre déléguée en charge des Français de l’étranger et de la Francophonie, Yamina Benguigui, était à Beyrouth samedi où elle a tenu une conférence de presse.

Yamina Benguigui a tenu samedi une conférence de pesse à la Résidence des Pins, en présence de l’ambassadeur de France, Patrice Paoli. Photo Nasser Traboulsi

La ministre déléguée en charge des Français de l’étranger et de la Francophonie, Yamina Benguigui, était de passage à Beyrouth durant le week-end pour fêter les vingt ans du Salon du livre francophone. Une occasion pour elle de rencontrer les journalistes beyrouthins et de revenir sur l’attentat d’Achrafieh. Elle a tenu une conférence de presse samedi à la Résidence des Pins, en présence de l’ambassadeur de France, Patrice Paoli.
« Pour commencer, je voudrais dire en toute simplicité ma solidarité auprès du peuple libanais après le deuil qui a frappé le pays le 19 octobre », a-t-elle déclaré. La ministre n’a cependant pas souhaité réagir à l’assassinat du général Wissam el-Hassan, chef de la branche des renseignements au sein des Forces de sécurité intérieure, se contentant de rappeler que « la France appelle les responsables politiques à maintenir l’unité du Liban ».
Quant à l’ambassadeur
Paoli, il a souhaité revenir sur « l’engagement de la France en faveur du refus de l’impunité, l’appel à l’unité face aux piège dans lequel on voudrait peut-être faire tomber les Libanais, celui de la division ». Il a rappelé le fait que « les institutions doivent fonctionner au service de tous les Libanais, de la sécurité du Liban et de la recherche de la vérité, à la fois par le biais des services de renseignements, mais aussi des forces de sécurité capables d’assurer leur mission ».
« Nous soutenons les efforts du président de la République, c’est à lui qu’il appartient, en tant que représentant des institutions libanaises, de tenir les consultations qu’il a d’ores et déjà engagées », a-t-il ajouté.
En ce qui concerne sa rencontre avec le président Michel Sleiman, avec qui elle devait s’entretenir plus tard dans la journée, Mme Benguigui a évoqué les thèmes qu’elle souhaitait aborder avec lui. L’amitié franco-libanaise ainsi que les nombreux enjeux de la francophonie seraient à l’ordre du jour.
La ministre a insisté sur la façon dont le gouvernement français actuel considère la francophonie : « L’espace francophone, ce sont des nations qui partagent une langue, la langue française. J’aime à dire que cette langue française s’est débarrassée des oripeaux du colonialisme et qu’elle est avant tout aujourd’hui une langue égalitaire, une langue solidaire et une langue de commerce à hauteur d’hommes. C’est cette francophonie que je défends et que le président François Hollande défend. »

Un nouveau projet : les campus numériques
Dans le cadre de son plan de relance de la francophonie, la ministre a mis en place, avec l’Agence française des universités et de sociétés privées, un nouveau concept peu coûteux, celui des campus numériques. Aussi appelés campus virtuels, ils regroupent tous les sites web ayant pour objet de s’adresser à une communauté d’apprentissage en mettant à sa disposition les ressources pédagogiques et les fonctionnalités de communication et de collaboration correspondantes. Une aubaine pour les entreprises qui pourront embaucher grâce à cela des jeunes compétents en français mais aussi capables de maîtriser l’informatique.
Tout en insistant sur l’intérêt que représente l’espace économique francophone, la ministre a aussi évoqué l’importance de la mobilité au sein de cet espace : « On imagine bien un étudiant d’Abidjan qui aura peut-être envie de faire toute sa carrière à Beyrouth. Et cela, il pourra le faire grâce à sa formation en français. Il faut se rendre compte de l’atout que représente le français, et particulièrement un très bon français. »
Pour finir, l’ambassadeur Paoli s’est félicité que le Salon francophone du livre de Beyrouth ait finalement été maintenu car « la présence massive de public et d’intervenants montre à quel point c’est important que tout le monde puisse se retrouver dans cette fraternité de valeurs, mais aussi dans un message de confiance au Liban. »
Mme Benguigui a conclu la conférence de presse sur ces mots : « Les vingt ans du Salon du livre m’offrent l’occasion de transmettre aux Libanais le message de la France, un message d’amitié et de solidarité avec un pays où nos liens sont très étroits, mais aussi un message de confiance. »
La ministre déléguée en charge des Français de l’étranger et de la Francophonie, Yamina Benguigui, était de passage à Beyrouth durant le week-end pour fêter les vingt ans du Salon du livre francophone. Une occasion pour elle de rencontrer les journalistes beyrouthins et de revenir sur l’attentat d’Achrafieh. Elle a tenu une conférence de presse samedi à la Résidence des Pins, en...
commentaires (3)

Ministre déléguée elle aussi , au pays d'adoption de son mari.

Jaber Kamel

15 h 16, le 29 octobre 2012

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Commentaires (3)

  • Ministre déléguée elle aussi , au pays d'adoption de son mari.

    Jaber Kamel

    15 h 16, le 29 octobre 2012

  • Elle existe cette ministre?? Jamais entendu parler d'elle en France...Quoique pour être honnête...Au début, j'ai entendu de "ben gui gui" ministre.... je pensais qu'il s'agissait de Patrick Bruel ...( son vrai nom est Ben Gui gui ) mais ensuite nous avons oublié l'existence à cette ministre...Ainsi, elle existe tjrs. Merci L'OLJ de mettre à jour ce genre d'infos que les médias en France occultent.

    Jean-Pierre EL KHOURY

    11 h 01, le 29 octobre 2012

  • Oui mais quand des pays comme Israël, la Syrie et l'Iran-Hezb jouissent d'une liberté criminelle grâce à une impunité totale, ça se complique.

    Robert Malek

    06 h 31, le 29 octobre 2012

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