Respectueusement !
Sur nos routes encombrées, des policiers, souvent non qualifiés pour la fonction, qui arrêtent sérieusement et réprimandent sévèrement les contrevenants mineurs : ceinture, cellulaire, etc. C’est leur droit.
Cette manière plutôt louable d’appliquer la loi est en opposition flagrante avec la façon très respectueuse utilisée pour rouvrir les routes bloquées par des pneus brûlés ou des pierres rocheuses. Tout ceci est aussi aux antipodes de la façon très conciliante et respectueuse adoptée pour mener des négociations avec les états-majors des ailes militaires de telle ou telle tribu. Ne serait-il pas plus séant d’utiliser un moyen au moins aussi irrespectueux que celui utilisé par les hordes de la rue ?
Paul HADDAD
* * *
Cassandre de télé
Elle gloussait du plaisir de nous annoncer qu’il fallait marquer d’une pierre noire la date du 15 août, la présentatrice théâtrale au possible d’une télé locale. Elle nous annonçait avec force mimiques que le pays allait plonger, en l’absence totale de l’État, dans le chaos. Pour ce qui est de nos gouvernants, nous l’avions déjà compris, mais fallait-il noircir le tableau de manière à le rendre aussi catastrophique ? N y a-t-il pas une éthique des médias ? N’apprend-on pas à ces demoiselles que parler de l’avenir d’un pays ne se fait pas de la même manière qu’un scoop sur un quelconque « people » ?
Dolly TALHAMÉ
* * *
Streetjacking à Achrafieh
En ce jour de dimanche 2 septembre 2012, le jour où Achrafieh s’est voulue verte, les propriétaires d’un chantier de la rue Trabaud ont mis à profit le fait que les rues étaient interdites à la circulation automobile. C’est ainsi qu’une grue mobile s’est installée allègrement au milieu de la chaussée et a commencé à travailler sans problème.
Pollution de l’air, pollution sonore et encombrements garantis en un seul acte !
L’annonce de Discover Achrafieh disait bien : « Il est temps que les humains reprennent le contrôle des rues ! »
Belle prise de conscience !
Un résident « heureux » d’Achrafieh !
* * *
Touristes fâchés
Faute de saison touristique, pour cause de situation sécuritaire laissant à désirer , nos parents et amis venus de divers pays se sont retrouvés cette année comme étant les seuls étrangers dans un Liban où désormais à l’aéroport – et tout dépend des vagues de manifestations –, il faudra porter ses valises soi-même et faire un ou deux kilomètres après le barrage de l’ armée pour dire au revoir ou souhaiter la bienvenue, sous un soleil de plomb, à ces voyageurs esquintés. Une fois à l’hôtel ou chez soi, surprise : pas d’ électricité et pas de communications téléphoniques. Quant au réseau Internet, aucune. Au quotidien, tout le monde se plaint de la cherté de vie, qui ressemble à un vol pur et simple. Ainsi, les soldes qui dépassent parfois les 80 % dans certains magasins sont fausses. Il suffirait au client de décoller l’étiquette pour découvrir le vrai prix avant les soldes. Et que dire de nos restaurants, où non seulement les prix sont élevés mais de plus il faudrait se munir de quelques médicaments pour éviter une gastro-entérite ? N’est-il pas temps pour les ministères concernés de prendre des mesures draconiennes s’ils veulent vraiment sauvegarder à ce pays son titre de destination touristique par excellence, s’ils veulent voir les parents y remettre les pieds ?
Nazira A. SABBAGHA
Sur nos routes encombrées, des policiers, souvent non qualifiés pour la fonction, qui arrêtent sérieusement et réprimandent sévèrement les contrevenants mineurs : ceinture, cellulaire, etc. C’est leur droit.Cette manière plutôt louable d’appliquer la loi est en opposition flagrante avec la façon très respectueuse utilisée pour rouvrir les routes bloquées par des pneus brûlés ou des pierres rocheuses. Tout ceci est aussi aux antipodes de la façon très conciliante et respectueuse adoptée pour mener des négociations avec les états-majors des ailes militaires de telle ou telle tribu. Ne serait-il pas plus séant d’utiliser un moyen au moins aussi irrespectueux que celui utilisé par les hordes de la rue ? Paul HADDAD* * *
Cassandre de télé
Elle gloussait du plaisir de nous annoncer...