« Aujourd’hui, les forces estudiantines, soutenues par des parties politiques, viennent réclamer du gouvernement, qui se distancie de sa patrie et de ses soucis, d’expulser l’ambassadeur syrien. » Commentant l’intention du 8 Mars de mener une contre-manifestation pour l’expulsion de l’ambassadrice des États-Unis, Élie Marouni s’est dit « habitué à leurs réactions face à ce que nous faisons. Si les forces du 8 Mars estiment que l’ambassadeur Ali respecte ses devoirs envers le pays, c’est qu’elles continuent de vivre sous la tutelle syrienne, alors que nous poursuivons notre combat pour sauver le Liban ».
Saluant par ailleurs l’appel lancé par le leader du Parti socialiste progressiste, le député Walid Joumblatt, pour une nouvelle manifestation contre l’ambassadeur de Syrie demain vendredi, le député Marouni a rappelé que « le PSP a toujours été un pilier de la révolution du Cèdre ». Et de conclure : « Cette mobilisation vise à soutenir les positions et l’unité de la révolution du Cèdre, au nom de la souveraineté du pays. »
De son côté, le député du bloc du Futur Samir el-Jisr a lui aussi exprimé son appui aux marches pour l’expulsion de l’ambassadeur syrien. « Il est naturel que les gens expriment leur avis et descendent dans les rues contre cet ambassadeur », a-t-il souligné, rappelant que « le délégué syrien à l’ONU a porté plainte contre le Liban sur base de données mensongères (dont la teneur était l’existence de bases d’el-Qaëda au Liban) ».